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Top 5 de mes caches 2101 à 2200

Oyez oyez braves géocacheurs ! L'heure est venue de vous délecter du vingt-deuxième Top 5 qui, comme son nom l'indique, présente la sélection incroyable de mes cinq caches coup de cœur parmi mes découvertes 2101 à 2200. Constat plutôt rare (ce ne doit être que la seconde fois si je ne m'abuse), les cinq caches retenues partagent (presque) toutes un point commun. En dépit de certaines boites travaillées ou de dispositifs originaux, c'est principalement ce qui "entourait" ces caches qui m'a marqué, que ce soit le lieu, les personnes qui m'accompagnaient, ou encore les circonstances de la découverte. Je vous laisse vérifier si cette introduction énigmatique dit vrai en commençant par la cinquième place de ce classement :



5 - Paysages axonais


GC code : GC64PZG (pour le début de cette reprise de powertrail)

# log : 2146 à 2200


De par son imposante présence dans cette tranche de 100 caches (plus de la moitié avec précisément 55%, et même 34% de la tranche suivante), le powertrail des Paysages Axonais se retrouve immanquablement dans ce Top 5. Les lecteurs les plus assidus de ce blog (Ô fidèles visiteurs, comme je vous aime ! Presque autant que la tarte aux pommes de ma grand-mère !) se souviennent que ce circuit a déjà été évoqué, d'abord pour des sessions en solo ici et , et ensuite à l'occasion d'une expérience en Team retranscrite dans le premier article de la rubrique "J'ai testé pour vous (et un peu pour moi...)". Comme ici il s'agit exactement de cette même séance de powertrail, je ne reviendrai pas en détails sur les atouts principaux que sont les lieux traversés, l'aspect défi de cette pratique, et le fait de le vivre à plusieurs. En revanche, pour éviter que vous hurliez au scandale d'un article redondant, je peux évoquer avec vous les deux caractéristiques qui ont clairement fait la différence entre ce troisième épisode des Paysages Axonais et les deux précédents. Si les deux premières sorties s'étaient déroulées d'une part en solo, et d'autre part en mode rando ou vélo, cette troisième fois s'est faite en duo ET en auto. Et vous pouvez me croire, le combo deder02 + voiture peut faire des étincelles et donner lieu à quelques anecdotes...


L'une des composantes d'un powertrail est le mode drive-in : on se gare à côté du PZ, on logue la cache, et on repart. Malgré notre allure très modérée sur ce circuit, nous avons tenté à une ou deux reprises, comme beaucoup d'autres avant nous, d'appliquer la technique du drive-in ..... au pied de la lettre. Littéralement. Sans éteindre le moteur, sans même descendre du véhicule, vitre baissée, j'ai bien essayé d'attraper la boite. Echec ! Ma mauvaise foi jettera la pierre au conducteur et à sa manœuvre beaucoup trop éloignée du spot. Mon objectivité accusera mes membres supérieurs aussi courts que les inférieurs. Le peuple jugera sur ces images :



Tant que nous sommes dans les vidéos de dashcam, je vous en glisse une autre, en passant. Âmes sensibles, s'abstenir :


Aucun trucage vidéo : pas d'accélération, ni d'inversion de l'image. Il ne s'agit ni plus ni moins que d'un extrait de la marche arrière la plus longue et la plus rapide de l'histoire du géocaching ... ou du powertrail ... ou de ce que vous voulez ... voire de rien du tout. Et pourtant, le psychopathe que je suis avait parfaitement préparé cette sortie : listing des indices, impression de la carte, boites de rechange, logbooks de secours, mais aussi itinéraire et anticipation des obstacles. De cette manière, j'avais bien repéré qu'en quittant le circuit par la #109 (la suite logique du parcours étant déjà validée pour moi) et en reprenant à la #453 par le sud, la circulation en sens unique sur le "chemin de l'usine" observée via Google Street View poserait souci, et qu'un très léger détour par la D653 et la D5 à l'est corrigerait rapidement et facilement le problème. C'est évident. Autant d'heures d'organisation millimétrée explosées en 4 secondes par la folie furieuse de deder02 qui décida qu'il serait plus simple de remonter le chemin en marche arrière sur près d'un kilomètre. J'ai eu beau avancer différents arguments (mal des transports, risque inutile compte tenu de notre rythme ridicule, ...), il était déjà trop tard : la machine était lancée. Et je ne parle pas de la voiture.


A suivre... Oui, "à suivre...", car il y a fort à parier que les prochaines aventures de l'Indiana Team (aka deder02 et Teuche) sur un powertrail, prévues cette fois en moto, laisseront de nouveaux souvenirs à raconter...



4 - Le Château d'Azay-le-Rideau


GC code : GC6906V

# log : 2103


Parmi les innombrables trésors de notre belle France, les châteaux de la Loire représentent une concentration unique de merveilles architecturales, saluée par des millions de touristes venus du monde entier. Personnellement, je n'ai pas encore pu tous les découvrir (mais est-ce possible, lorsque certains parlent de 3000 châteaux ?), mais ceux que j'ai eu la chance de visiter en famille m'ont indiscutablement donné envie de revenir en Val-de-Loire pour en admirer davantage. Pas plus tard que dans le dernier Top 5, je vous racontais à quel point j'étais tombé amoureux des jardins du château de Villandry, si colorés, si géométriques, si harmonieux, si fascinants. Cette fois c'est un peu plus au sud de la Loire que je vous emmène, à la découverte du château d'Azay-le-Rideau.


Notre visite a débuté par l'intérieur du château, et le hasard du calendrier a ajouté encore plus d'émerveillement, en particulier dans les yeux de nos filles. En nous rendant dans la région le 22 décembre, nous avons le plaisir inattendu de découvrir un château vêtu de ses habits de fête. Les pièces sont décorées aux couleurs de Noël, des automates animent les lieux, et les salles n'attendent plus que les chatelains pour festoyer. Les buffets sont dressés, des dizaines de plats s'alignent sur de longues tables, d'immenses pièces montées mettent l'eau à la bouche. De nombreux sapins posent fièrement près des imposantes cheminées, et autour d'eux s'accumulent les paquets cadeaux. Bref, nous avons véritablement l'impression d'être les personnages d'un conte de fées en nous livrant à la vie de château durant la plus douce des périodes de l'année.



L'extérieur du château, lui, n'a pas attendu les fêtes pour se mettre en valeur. A toute époque de l'année, sa délicatesse et sa majestuosité resplendissent dans le parc, et comme si tant de beauté n'était pas suffisante, son image dupliquée via les reflets dans les miroirs d'eau nous charme deux fois plus. Nous avons pris beaucoup de plaisir à nous promener en famille dans les jardins, tournant autour du château trônant sur son île pour en apprécier toutes les facettes. Il faut saluer les travaux de restauration et d'entretien qui sont parvenus à sublimer ce joyau du patrimoine de Touraine !



En fin d'après-midi, la visite du château d'Azay-le-Rideau se termine pour nous, ainsi que pour d'autres moldus venus contempler eux aussi ce monument historique. Ils sont nombreux à quitter le parc par la grande allée et à passer, sans le savoir, au niveau du PZ de la tradi posée par Beachyz. Cela ne va pas me simplifier la tâche, d'autant plus que juste en face de la sortie du château se situe une boutique de savons, certes très agréable au nez, mais qui fait stagner les moldus à quelques mètres de la fameuse cachette ! L'indice censé, lui, rendre la recherche plus tranquille, ne manque pas d'interprétations de spots potentiels. Je me retrouve à explorer discrètement (c'est du moins ce que j'essaie de faire, mais j'imagine que je suis on ne peut plus suspect, tel le classique géocacheur et ses incontrôlables lacets) un support, puis un autre, persuadé que l'indice couplé à la zone environnante dirige forcément ici ou là. Raté ! Autant que possible, sans mettre l'existence de la cache en danger, je poursuis quelques minutes mon investigation pseudo secrète, mais dois me résigner à partir en raison de l'approche d'un rendez-vous familial. Au moment de partir, prêt à capituler, une ultime tentative me vient à l'idée (comme vous le découvrirez par la suite, cela pourrait être le slogan de ce Top 5). Mais non, il faudrait être gonflé pour la fixer à cet endroit... Et bien si, Beachyz a osé, et ce que je n'osais pas fouiller jusqu'alors se révèle à la fois le nid parfait pour une géocache et une très sympathique conclusion à notre venue au château d'Azay-le-Rideau.




3 - XV Bonus XV


GC code : GC7NB3D

# log : 2107

Que ce soit par l'intermédiaire de ce blog ou en chair et en os, ceux qui me connaissent savent que le type de cache dont je raffole le plus sont les mysteries. J'adore tenter de démêler les ficelles de quelque chose de logique et de constater au final avec quelle intelligence et inventivité cela a été construit : un casse-tête, une chasse au trésor, un bon polar, un escape game, et bien entendu une belle énigme. Et pour qu'une énigme soit belle, pour qu'elle fasse du panthéon des mysteries résolues, personnellement je dirais qu'elle doit répondre à trois critères : régularité, originalité et subtilité. La mystery "XV Bonus XV" de clement0002 réussit-elle le test ?


1 : de la régularité.

Et si je commençais déjà par expliciter ce terme ? Ce que j'entends par "régularité", c'est ce fil rouge qui sera conservé dans toutes les étapes d'une énigme, ce lien qui va unir toutes les clés menant à la solution, ou encore une thématique retrouvée du début à la fin de la réflexion. Comme son nom l'indique, la mystery "XV Bonus XV" vient récompenser la complétude d'un ensemble d'autres caches, et pas n'importe lesquelles : des mysteries. Et justement, cet assortiment de quatre mysteries offre de la régularité en tournant toutes autour de la plus grande passion de clement0002 ..... non, pas le rhum, son autre grande passion : le rugby. Un thème que l'on retrouve à la fois dans le contenu des énigmes, mais aussi dans le choix des emplacements physiques des boites.

2 : de l'originalité.

Adorées par certains, détestées par d'autres, les mysteries prennent la deuxième place du classement des géocaches (loin derrière les tradis, mais loin devant les multis). Des dizaines de milliers de mysteries sur le territoire, et autant de techniques et procédés pensés et mis en place par les poseurs pour que les joueurs obtiennent les véritables coordonnées finales. Forcément, il y a désormais dans le lot de grands classiques rassurants (certains alphabets, codages, jeux, ...) mais il y a aussi des énigmes originales et créatives qui parviennent à sortir du lot, qu'elle soient d'ailleurs difficiles ou non. A titre personnel, je trouve qu'il y a davantage de plaisir et de satisfaction à résoudre une mystery pleine d'originalité, et celle-ci n'en sera que plus mémorable. C'est le cas ici pour le quatuor de mysteries (et même pour la bonus, dans une moindre mesure) dont le contenu est clairement unique et pensé par clement0002 lui-même, jusqu'aux anecdotes, faits historiques, bons mots et touches humoristiques très appréciés. Quant à l'aspect cogitation, il gravitera toujours autour de l'ovalie, mais avec des raisonnements faisant appel à différents domaines (logique, recherche documentaire, mathématiques, etc.) sans pour autant nécessiter un doctorat en rugby : pas de prise de tête, pas de répétitivité, pas d'ennui. Tout simplement de bons moments passés à tenter de faire verdir le checker, à l'image de la mystery "Les notes du coach" qui est celle que j'ai préférée.


3 : de la subtilité.

Un indice habilement dissimulé par le concepteur, une énigme en apparence simple mais qui demandera plus d'habileté qu'il n'y parait, ou à l'inverse un bric-à-brac visuellement effrayant mais qui masque quelque chose de nettement plus accessible, la subtilité peut se dévoiler de bien des manières. Même si ces mysteries n'étaient que les prémices des futures énigmes de clement0002 (ce génie du mal ne cessera d'améliorer ses propositions, d'affiner ses diaboliques puzzles, et d'être glorifié sur ce blog), certaines faisaient déjà preuve d'une certaine subtilité. Un peu trop pour moi parfois, comme ce maudit planchot qui a hanté bon nombre de mes nuits, et que j'ai vaincu, avec regret, grâce à une logique différente de celle pensée par son créateur. Mais tout cela n'est rien en comparaison de la "subtilité" qui vient nous surprendre sur la conclusion de la mini série, cette subtilité que l'on retrouve doublement dans la cache finale, d'une part dans la note présente dans la boite, et d'autre part dans l'accès au logbook. Cette mystery faisant toujours à l'heure actuelle le bonheur des amateurs de ballon ovale et/ou de belles énigmes, je ne peux pas en dévoiler beaucoup plus, si ce n'est que j'ai d'abord maudit clement0002 en arrivant avant de le vénérer en repartant, et que l'une des deux "subtilités" a déjà été évoquée dans un Top 5 précédent.


Félicitations clement0002 : le test est validé ..... ou plutôt devrais-je dire, l'essai est transformé ^^




2 - Le pigeonnier


GC code : GC7NT9H

# log : 2109

On prend les mêmes et on recommence ! clement0002 et deder02 ne veulent plus quitter la lumière des projecteurs de ce Top 5 ! Les deux loustics se sont même associés sur cette tradi, en conservant leurs rôles respectifs : clement0002 à la pose, deder02 à la recherche en binôme. Le fameux pigeonnier mentionné dans le titre de la cache, deder02 et moi ne l'avons même pas aperçu, et pourtant, nous en garderons tous les deux un souvenir impérissable. Pour en connaitre les raisons, il faut que je plante le décor.


Nous sommes le 6 janvier, il est 20h45, mon téléphone sonne : c'est deder02. Il semble pris de regrets par rapport à la tradi de clement0002 publiée 6 heures plus tôt et qui n'a pas encore trouvé logueur. J'accepte bon gré mal gré son invitation (il y avait quand même un film sympa à visionner bien au chaud) et troque ma grenouill... mon viril pyjama pour une tenue adaptée au géocaching. Après 7 kilomètres de voiture et plusieurs centaines de mètres de marche jusqu'au PZ, la recherche peut débuter ..... et durer.


Il faut tout de même que vous nous accordiez que les conditions n'étaient pas optimales : premièrement, à cette heure de cette période de l'année, il fait nuit noire, ce qui ne facilite pas l'observation. En pleine ville ou à côté d'un spot remarquable (poteau, arbre, grosse pierre, ...), l'obscurité passe encore, mais là, nous sommes véritablement au milieu de nulle part, perchés en haut d'un talus en bordure de champ. Autant chercher une nano dans une botte de lierre ! Concrètement, voyez ce que cela donne :



Mais ce n'est pas tout... Deuxièmement, à cette séance nocturne se sont invités le froid et la pluie. Ajoutés à la fatigue après 50 minutes de recherche, les sourires disparaissent peu à peu pour laisser place à l'impatience, à l'énervement, au découragement et presque au renoncement. Nous sommes frigorifiés, nous sommes trempés, le chemin de terre s'est transformé en enfer boueux, nos familles vont probablement commencer à s'inquiéter, et nous n'avons aucune piste pour mettre la main sur une boite ici, malgré un minutieux ratissage de la zone à quatre mains.


Mais ce n'est pas tout... Troisièmement (comme si ce n'était pas suffisant), le poseur lui-même nous met des bâtons dans les roues. Alors que nous sommes prêts à déclarer forfait, à lancer une fusée de détresse (le mot est parfaitement de circonstance) et à tirer à la courte paille qui sacrifiera sa viande pour sauver l'autre, d'étranges sons sortent de la bouche de deder02 : des sanglots combinés à des rires nerveux annoncent la fin de notre calvaire d'un soir. Il l'a trouvée !!! Mon sauveur, mon héros, mon deder02 ! Aussi fier que soulagé, je constate que mon acolyte a réussi à mettre la main (en fait le pied...) sur la cache, à un endroit que nous avons pourtant examiné des dizaines de fois jusque là ! Comment expliquer alors notre interminable galère ? L'obscurité ? La fatigue ? Notre incompé... la fatigue ? Les conditions ont sans doute pesé dans la balance, mais étant donné que d'autres après nous ont logué DNF en plein jour, j'aime à croire que la raison est à chercher ailleurs : le camouflage.



Au bout du bout de cette terrible session de géocaching, en pleine nuit, dans le froid et sous la pluie, deder02 révèle le pot aux roses : sous un petit carré de pelouse synthétique est accrochée une boite, invisible sous son camouflage, lui-même imperceptible au milieu de l'herbe voisine. Je serai tenté d'appeler ça du sadisme, surtout en connaissant le poseur, mais je préférerai saluer le grand art et l'idée de génie (du mal) de clement0002. L'intégration parfaite de la cache dans son environnement est franchement inoubliable, autant que cette soirée entre amis conclue par un FTF taché de sueur et de boue.



1 - [LAIGUE] Bonus 02 Foret de Laigue


GC code : GC6PKPH

# log : 2118

Je vous ai déjà parlé de deder02 ? Comment ? Déjà deux fois aujourd'hui ? Ha oui, vous avez raison... Mais est-ce que je vous ai déjà parlé de nos géoaventures en forêt de Laigue ? Pardon ? Déjà à deux reprises sur ce blog ? C'est pas faux, maintenant que vous le dites, j'en ai effectivement touché quelques mots dans ce Top 5 et dans celui-ci... D'ailleurs, si je relis mes propos (toujours teintés de sagesse) de l'époque, je vous avais fait la promesse de revenir sur le dernier épisode de la trilogie consacrée à la série [LAIGUE] de Cali02 et Kitty02. Je tiens parole aujourd'hui et je n'avais ni doute ni inquiétude à ce sujet, tant les aventures vécues par l'Indiana Team sont mémorables, de manière générale, et en particulier sur cette troisième journée en forêt. Au programme de cette session, la finalisation de la série (hors T5) avec seulement 10 caches (3 tradis restantes et 7 mysteries bonus) et néanmoins 5 heures de géocaching ! Ce ratio désastreux peut s'expliquer en partie par de longues distances à parcourir à pieds entre les caches bonus et par pas mal de temps de recherche sur ces mêmes caches en raison d'indices manquants pour les coordonnées finales, mais cela sous-entend également moult obstacles rencontrés et quelques mésaventures subies.


Alors pourquoi avoir sélectionné pour la troisième fois d'affilée le circuit de la forêt de Laigue dans un Top 5 ? Qu'est-ce qui a retenu mon attention lors de cette séance pour me pousser à vous la raconter de nouveau ? Est-ce la découverte, une fois arrivés sur place, de la tenue d'une chasse à courre qui nous aura bien angoissés à plusieurs reprises avec les cors retentissant de nulle part, les hurlements de la meute de chiens et les coups de fusils de plus en plus proches ? Non. Est-ce la lourde chute de deder02 qui, tentant d'escalader un arbre, fit rompre la branche sur laquelle il prenait appui avant de s'éclater la jambe sur le tronc et de m'offrir ainsi un hilarant (après coup) souvenir filmé digne des plus grandes émissions de Vidéo Gag ? Non plus (je tiens à préserver notre amitié). Non, je préfère partager avec vous un "contretemps" bien plus sympathique et agréable : une cache.



Ce type de dispositif, j'en connaissais le ludique principe grâce à des articles et des vidéos sur Internet, mais en dépit de 6 ans et demi de pratique du géocaching et plus de 2100 logs au compteur au moment des faits, je n'avais jamais eu la chance d'en croiser sur ma route, et surtout jamais eu le plaisir d'en manipuler. C'est une grande première pour l'Indiana Team au complet, étant donné que deder02 n'a pas encore testé ce concept lui non plus ..... et qu'il ne voit d'ailleurs absolument pas ce qu'il faut faire pour accéder au logbook. Je profite de mon expérience et de ma légère avance sur mon padawan pour lui expliquer le principe des vases communicants et parfaire son apprentissage. En d'autres termes, il va bien falloir faire remonter le contenant coincé au fond du tuyau, et sans mécanisme ou outil fournis par le propriétaire, je ne vois qu'une solution : parvenir à faire flotter la boite vers la surface. S'en suit alors un émouvant travail d'équipe :



Seulement voilà, le psychopathe névrosé maniaque de l'organisation que je décrivais quatre caches plus haut et que je pensais être a failli. C'était pourtant clairement indiqué dans le descriptif de la page :


« Liste du matériel nécessaire pour l’ensemble des caches de la série :

- Une tige aimantée

- Une bouteille d'eau d'un litre

- Pince à épiler

- Une lampe UV

- Une bonne paire de chaussure ( étanche de préférence)

- Matériel de grimpe arboricole ( il y a aussi des T5)

- De l’anti moustique »


Une bouteille d'eau d'un litre ! UNE BOUTEILLE D'EAU D'UN LITRE !!! On est en Picardie : on se doute bien que si le poseur préconise d'emporter une bouteille d'eau d'un litre, ce n'est pas pour faire face à la canicule ! Je m'en veux terriblement de ne pas avoir fait attention au descriptif (et ce n'est pourtant pas la première fois...) mais je tente de me rattraper en faisant l'inventaire de mon sac à dos. Il me reste une bouteille d'eau de 50 cL : je la vide complétement avec le secret espoir que Cali02 et Kitty02 aient prévu plus qu'il n'en faut via leurs consignes. Perdu, le logbook ne remonte pas assez haut pour parvenir à le saisir. Retour à la fouille du sac à dos : quelques maigres centilitres d'eau subsistent dans une seconde bouteille entamée. Eux aussi passent dans le tube de PVC, mais c'est encore insuffisant. Que faire ? Abandonner, échouer si près du but, conclure cette chouette expérience par un DNF, et mourir déshydratés en pleine forêt ? Pas question ! Si l'Indiana Team souhaite aller jusqu'au bout de l'objectif fixé, un sacrifice est nécessaire, et il va nous falloir faire avec les moyens du bord... Rooooooh, mais non, ce n'est absolument pas ce que vous pensez !! Regardez plutôt :



Au fond du sac à dos, entre les goodies à troquer et le paquet de Pockitos, se trouve encore une canette de Red Bull, prévue en cas d'urgence pour les éventuelles baisses de régime. Il n'y a plus à réfléchir et à tergiverser, ces 25 cL représentent notre dernier espoir ! Lentement, je transvase la boisson énergétique, avec inquiétude, mais avec optimisme aussi, jusqu'à ce qu'une éruption effervescente et colorée fasse jaillir le contenant à la lumière du soleil. Nous y sommes arrivés mon deder02 !! Notre ténacité et une lichette de système D ont fini par payer ! Le logbook est à nous, et avec lui de larges sourires et la possibilité de poursuivre notre excursion sans DNF. Après de telles émotions, c'est le moment que choisit deder02 pour relâcher la pression ..... et non, ce n'est toujours pas ce que vous pensez.



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