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J'ai testé pour vous (et un peu pour moi...) la littérature pour géocacheurs - Chapitre 4


Quatrième opus d'une série d'articles dans une séries d'articles, j'ai nommé les retours sur mes lectures autour du géocaching. En effet, parmi mes bilans d'expériences partagés sur ce blog figure une sous-catégorie littéraire, dans laquelle trois chapitres ont déjà été parcourus. Quatre livres dévorés en quatre ans : mon rythme de (géo)lecteur est aussi régulier que ridicule... Est-ce à mettre en relation avec la trop faible quantité d'ouvrages en rapport avec le géocaching ? Si seulement je pouvais utiliser cette excuse... Toujours est-il que cette moyenne risque de (très légèrement) augmenter cette année (teasing de dingue).


Ce nouvel article vient aujourd'hui en opposition avec les trois premiers, et cela à plusieurs niveaux. Mais avant de lister ces différences, commençons tout d'abord par LE point commun entre toutes ces publications. Je fais bien entendu référence au célébrissime disclaimer que le monde entier nous envie. Je parle évidemment de ce légendaire texte introductif que chacun d'entre vous connait désormais par cœur, tel une fable de Jean de la Fontaine ou un refrain de Gilbert Montagné :

« Avant d'entrer dans le vif du sujet, je tiens à ce que les motivations et la construction de ce modeste article soient claires : il ne s'agit en aucun cas d'une critique littéraire ! Je n'en ai absolument pas l'envie, encore moins la légitimité, et je n'aurai jamais le talent nécessaire pour réaliser la prouesse que réalisent les écrivains (il suffit de parcourir quelques lignes sur ce blog pour s'en convaincre). Comme pour les autres articles de cette série, mon but ici est de partager avec vous une expérience que j'ai vécue, en vous décrivant la façon dont je l'ai menée et ressentie, tout en dégageant les points positifs ET négatifs de ce test, selon MON point de vue. Il s'agit donc d'une opinion bien évidemment emplie de subjectivité, de bienveillance aussi, et nullement je l'espère de condescendance car, encore une fois, je suis bien incapable d'en faire autant. »



La charte graphique de la vignette de cet article (je parle de l'image JUUUSTE au-dessus hein) renferme quelques indices pour trouver l'ouvrage dont il est question aujourd'hui. Pour ceux n'ayant pas trouvé, la réponse va vous apparaitre dans 17 secondes, grâce à ce listing reprenant les articles précédents et me permettant de revenir sur les fameuses différences.

Chapitre 1 : Géocaching sanglant, par Michel Aguilar. Chapitre 2 : Cinq, par Ursula Poznanski. Chapitre 3 : Caches mortelles, par Michel Aguilar.

Chapitre 4 : GEOCACHING - 15 parcours pour vivre l'aventure, par Arnokovic.

Chapitre 5 : La d..... oups ! J'ai failli foutre en l'air le teasing de dingue de tout à l'heure !


Contrairement aux trois livres précédemment évoqués, il ne s'agit pas cette fois d'un roman. En revanche, on reste dans le polar et dans le thriller puisque Arnokovic va nous expliquer comment il parvient depuis des années à échapper à la police, alors qu'il se sert du géocaching pour sélectionner ses victimes et répartir les morceaux de leurs corps sur des powertrails de campagne. Attendez... On me souffle dans l'oreillette qu'en plus de quitter le monde de la fiction, on a aussi quitté celui du meurtre. Au temps pour moi ! Je reprends... Arnokovic, un pseudo bien connu des logbooks de France et de Navarre, raconte dans son livre son expérience (légale) de géocacheur à travers une sélection de 15 géocaches. Je vous laisse imaginer la galère quand on sait qu'il a un compteur dépassant les 62000 découvertes...


Après des romanciers qui se sont penchés sur le géocaching, place à un géocacheur qui s'essaie à l'écriture. Cette inversion des rôles sera-t-elle aussi réussie ?

Les conditions du test

La distinction ne s'arrête pas là, car même les conditions du test présentent plusieurs différences avec les trois précédentes occurrences. La première, et pas des moindres, réside dans une extraordinaire réactivité de ma part. POUR UNE FOIS, je suis (plus ou moins) dans l'actualité en vous proposant mon retour sur un livre sorti récemment (le 3 mai 2023 exactement), et cela change des romans dont je vous ai parlé de longues années après leur parution. Je dois avouer que les premières publicités que j'ai vu circuler sur les réseaux sociaux ont immédiatement attiré mon attention et piqué ma curiosité. Comme je l'écrivais plus haut, les bons ouvrages liés plus ou moins directement avec le géocaching ne sont pas légion, et rares sont les nouvelles publications autour de ce thème. J'ai donc été très enthousiasmé en apprenant la nouvelle, et tout autant pressé de dévorer ce livre ... et de vous faire un compte-rendu de cette expérience.


Autre différence à noter au niveau des conditions de test : la lecture ne s'est exceptionnellement pas faite durant mes vacances d'été. C'est sans doute un détail insignifiant pour certains d'entre vous, mais pour d'autres, les vrais aficionados de ce blog, mes chers Teuchinouzes, c'est un véritable séisme ! Oui, vous l'avez compris, vous n'aurez pas droit à la traditionnelle photo du bouquin posant au bord du lac de Serre-Ponçon, avec la montagne en arrière-plan. Pas cette fois. La raison a déjà été évoquée ci-dessus : j'avais la volonté de rester dans l'actualité et j'avais hâte de me plonger dans les 191 pages du livre. Je n'ai donc pas réussi à attendre mon annuel pèlerinage estival, d'autant plus que la façon (MA façon) de lire ce carnet de voyage diffère de celle d'un roman. J'ai trouvé que sa construction invitait à picorer le livre, et je dis cela de manière très positive. Avec son découpage et son style d'écriture, c'est un ouvrage que l'on peut parcourir par petites doses, le mettre de côté pour le reprendre plus tard, lire et relire chacune des 15 aventures, dans un ordre ou dans un autre, et ne pas subir les "contraintes" d'un récit continu ou d'un rythme que l'on peut difficilement casser.


Vous lisez plutôt "Geocaching - 15 parcours pour vivre l'aventure"

ou bien "15 parcours pour vivre l'aventure Geocaching" ?

Ce dilemme me rend dingue !!



Une dernière précision sur la préparation de ma lecture et sur l'écriture de cet article : le #nospoil reste de rigueur ! Sans vouloir vexer Arnokovic, ses récits sont sans doute moins empreints de suspense et de tension que les polars précédemment décortiqués. Il n'en reste pas moins que des surprises peuvent être gâchées, notamment dans la sélection des 15 parcours. Je m'en voudrais de trop en dévoiler, et je resterai donc fidèle à ma ligne de conduite habituelle. C'est pourquoi j'essaierai de ne dire que le strict nécessaire sur les caches abordées, et que les images extraites du livre sont celles qui ont déjà été diffusées par les sites de vente ou de l'éditeur. Mais ne partez pas, j'ai plein de choses à vous raconter quand même !

Compte-rendu de l'expérience

Et si on commençait par le commencement ? Après une préface signée de la main de Bryan Roth (co-fondateur de Groundspeak et de geocaching.com s'il vous plait m'sieurs dames !) arrive logiquement l'introduction. C'est à partir de ce moment que Arnokovic prend la plume, et donc que le lecteur va commencer à se faire son opinion sur l'écrivain, son style d'écriture, ce qu'il a à raconter, et par conséquent sur l'ouvrage qu'il a entre les mains. Pour ma part, j'ai trouvé que cette introduction était juste parfaite. Je dirais même que c'est une DOUBLE introduction, puisque Arnokovic réussit là une excellente introduction au livre ET en même temps une non moins excellente introduction au géocaching. Second coup double, à travers l'histoire du géocaching ET sa propre histoire, Arnokovic parvient à réaliser un tour d'horizon complet (si tant est que ce soit possible) de notre loisir, évoquant tour à tour le principe général, les tailles de boites, les types de caches, les objets voyageurs ou encore l'aspect communautaire. Le tout en moins de 10 pages, avec des textes qui se lisent facilement et s'enchainent avec fluidité.


Ainsi, dès le départ, on sent que l'auteur ne souhaite mettre personne sur la touche. Ce livre s'adresse bien entendu aux géocacheurs, mais il a aussi été pensé pour des joueurs débutants comme un guide initiatique, voire même pour des moldus qui souhaiteraient découvrir notre secte... notre loisir, pardon. Cette volonté de toucher le grand public se retrouve sous d'autres formes dans le livre, notamment dans des intermèdes glissés entre les récits, où il est par exemple question de caches créatives, de GEOCACHING HQ, ou encore de casse-têtes. Enfin, comme tout manuel éducatif digne de ce nom, l'ouvrage se termine par le traditionnel lexique. Mais attention, là encore, il est tourné vers tous les profils ! A côté des classiques sigles FTF, MPLC ou DNF, j'avoue humblement avoir appris un ou deux nouveaux mots de vocabulaire, en faisant connaissance avec l'alcabisation et en découvrant ce qu'était un charter member. Merci Arkonovic pour la leçon ^^


Maintenant que les bases sont posées pour tout le monde, il est temps de débuter l'aventure ... ou plutôt les aventures. Au nombre de quinze, les caches retenues par Arnokovic sont présentées par ordre de difficulté croissante, d'une D1/T1 à une D5/T5. Même si le remplissage de la matrice 81 aurait nécessité 66 parcours supplémentaires, cela laisse tout de même entendre, une fois encore, que l'auteur souhaite balayer autant que possible le large spectre du géocaching. Toujours en ce qui concerne la diversité de la sélection, si on ne l'observe pas dans le choix des types de caches (seulement trois types différents, dont une écrasante majorité de tradi), on la retrouve géographiquement avec des coordonnées dispersées aux quatre coins du globe : une véritable invitation au voyage et une certaine promesse d'exotisme.


Les 15 élues



Creusons un peu plus l'analyse de cet éventail de 15 caches... De quelle manière Arnokovic a-t-il extrait 0,02% de son palmarès pour nous narrer ses aventures ? Sur quoi s'est-il basé pour prendre cette impossible décision ? Comme on pouvait s'y attendre, la quinzaine de caches est divisible en deux catégories : les expériences personnelles, qui ont particulièrement marqué Arnokovic d'un côté, et les grands classiques, les caches incontournables, voire mythiques de l'autre. Ainsi, l'auteur va alterner ses récits, faisant parfois un retour subjectif sur un palier franchi ou sur un challenge qu'il s'est lui-même fixé. A d'autres moments, il nous fait part de son point de vue sur les légendaires caches de notre univers, telles que les boites les plus visitées au monde, les plus anciennes poses (caches historiques) ou encore les types de caches rarissimes.


Une cache vient cependant faire exception à la règle : la dixième. Et je profite de ce paragraphe pour contourner une seconde règle (hou le vilain) en vous révélant le nom de cette cache, faisant fi de ma philosophie sans spoil, l'espace d'un instant. Cette tradi se nomme "Eiffel Power" et son propriétaire s'appelle ..... Arnokovic. Au premier abord, je confesse avoir cru à une vile tentative d'auto-promo. Mais c'est à la lecture de ce chapitre que mon ressenti a immédiatement changé (comme quoi un livre est fait pour être lu...). Loin de la page publicitaire, cette partie raconte les coulisses de la pose d'une cache, du choix de l'emplacement à celui du contenant, en passant par les contraintes rencontrées, les maintenances effectuées, et les changements apportés. Une fois de plus, Arnokovic se veut le plus complet possible en nous rappelant qu'un géocacheur peut avoir deux facettes. Le rôle de poseur est ici évoqué avec pédagogie et précision, ce qui permet à la fois de présenter cet aspect aux débutants, voire aux moldus, mais aussi, je l'espère, de susciter l'envie aux lecteurs de poser à leur tour. D'ailleurs, Arnokovic avance comme argument supplémentaire la réussite et la reconnaissance vis-à-vis de cette cache : elle est la plus favorisée de France et a également été saluée comme "géocache de la semaine" par Groundspeak. Point de vantardise dans ces propos, car le récit de cette "aventure" est si fluide et il s'en dégage une telle sympathie que ce n'est qu'une conclusion naturelle, une sorte de happy end à ce chapitre.


Honnêtement, cette cache, on l'avait vu venir... Mais avez-vous vu "l'erreur" (corrigée dans le livre) ?



Tant que nous parlons de la plume d'Arnokovic, plongeons-nous dans les 14 autres parcours partagés avec nous dans ce livre. Et bien c'est vachement agréable à lire camarades ! Comme je l'écrivais plus haut, c'est un ouvrage que l'on peut prendre et reposer à notre guise, avec ses courtes mais passionnantes histoires que l'on peut découvrir dans un ordre ou dans l'autre. Les pages s'enchainent avec beaucoup de facilité car l'écriture est fluide, limpide. Même lorsqu'il s'agit d'expliquer les rouages du géocaching, par la définition d'un terme ou la présentation d'un élément propre à ce jeu, cela se fait en douceur, avec autant de savoir, de bienveillance et de pédagogie. Les novices comprendront aisément. Les plus expérimentés n'auront pas l'impression de perdre leur temps dans d'interminables exposés.


Hé... Psssst... Entre nous... Je me rends compte que cette appréciation n'est peut-être pas totalement objective... Si j'ai pris autant de plaisir à dévorer le livre d'Arnokovic, c'est sans doute parce que ses récits me font aussi penser aux miens (le talent en moins ..... chez moi bien sûr). Je me reconnais même doublement dans l'écriture d'Arnokovic ! Tout d'abord, la façon dont il raconte ses découvertes, avec les détails de son aventure, la description des circonstances et le retour sur ce qui l'a enthousiasmé dans la quête de la boite, le tout enveloppé avec énormément de passion, tout cela me fait penser à ce que j'essaie de transmettre lorsque je logue une cache. Certains reprochent parfois les logs volumineux. Personnellement, j'estime qu'un log n'est jamais trop long. A un insipide "MPLC" ou à un quelconque "Trouvé", je préférerai toujours ma petite histoire maladroite qui est, en dehors du PF, la seule récompense que l'on peut offrir au poseur. Par ailleurs, je retrouve dans les pages papier de ce livre quelques points communs avec les pages virtuelles de ce blog. Tout comme Arnokovic, j'ai ce désir de partager mon expérience (un milliard de fois plus modeste) à travers l'écriture, avec la volonté de donner envie aux lecteurs de vivre de pareilles aventures.


Après le fond, place à la forme ! L'aspect visuel du livre a également été travaillé, avec une charte graphique très structurée qui se répète de la même manière pour chacun des parcours. En dehors des photos, la gamme des couleurs utilisées se résume, dès la couverture, à quatre teintes : blanc, noir, vert "géocaching" et ..... beige sable ? A mes yeux, ce parti pris fonctionne en dents de scie... Lorsqu'il s'agit de pages graphiques, plus "conceptuelles", plus "abstraites", avec des pictogrammes et du vectoriel, je trouve le rendu vraiment très chouette. C'est un style que l'on peut observer sur la couverture, ainsi que sur la première double page de chaque chapitre (je vous renvoie à l'image un peu plus haut ..... allez-y, je vous attends .....). En revanche, pour les autres pages, je suis nettement moins fan (désolé !).


Je vous laisse faire connaissance avec les pages 98 et 99



Je le répète : je ne suis pas un expert littéraire ! Et j'ajoute : je ne suis pas un expert graphiste non plus ! D'ailleurs le fait d'hésiter entre "expert graphiste" et "expert graphique" prouve bien les deux... Néanmoins, dans les deux cas, je vous livre mon ressenti, et je dois avouer que je ne suis pas franchement emballé par ce qui entoure les textes. Personnellement, je trouve la mise en page et la mise en forme simplistes et brouillonnes, et cela à plusieurs niveaux (mais où est donc passé le gentil Teuche ?). Cela se ressent particulièrement dans les photos, notamment avec la découpe circulaire (ou le rond rognage, plus rigolo à prononcer) qui n'apporte rien et qui n'offre pas un rendu très professionnel. De nombreuses photos sont intégralement recolorées en vert (dont certaines dupliquées, petit canaillou) mais ce processus nuit franchement à leur lisibilité, et on a même parfois du mal à comprendre ce qu'elles représentent. Toujours en parlant photo, je suis un peu resté sur ma faim de temps en temps : le descriptif de certains paysages est si bien rédigé et donne tellement envie d'en voir plus !! En attendant de pouvoir géocacher un jour dans ces lieux incroyables (et surtout parce que je n'aurai JAMAIS la possibilité de tous les faire), j'aurais aimé admirer ces sites uniques et ces contrées sauvages avec des photos plus nombreuses et/ou de plus grande taille. Enfin, dernière chevrotine, vous remarquerez sur l'image ci-dessus que la page de droite prend régulièrement la forme d'une page de carnet (vert). J'imagine qu'il s'agit d'un clin d'œil au carnet de route/voyage, mais là encore, cela manque de travail. Il aurait été intéressant de pousser l'idée plus loin, en travaillant davantage les photos (ombres, pliures, morceaux de scotch pour les fixer...) et pourquoi pas en ajoutant d'autres éléments (annotations manuscrites, croquis, faux objets liés à l'aventure...) à la manière du scrapbooking ou, pour ceux qui connaissent, des carnets que l'on trouve par exemple dans la série de jeu vidéo "Life is strange".


Mon cher Arnokovic, je suis sincèrement gêné de faire cette critique car j'aurais voulu n'évoquer que du positif sur ton excellent livre qui m'a fait passer de très bons moments de lecture, et même de très jolis moments de rêve pour le géocacheur que je suis. Seulement voilà, il fallait bien que les nombreuses qualités de ton ouvrage soient mises face à un défaut, ou plutôt devrais-je dire face à un axe d'amélioration pour ton prochain volume ? Je compte que toi pour passer d'un livre excellent à un livre excellentissime ;)

Conclusions

Ce livre, bien que très différent des trois autres abordés sur ce merveilleux blog, n'échappera pas au terrifiant verdict final MOUAHAHAHAAAAAAAA !! Comme tous ses camarades de la rubrique "J'ai testé pour vous (et un peu pour moi...)", cet article se terminera avec un grand soulagement de ma part, mais surtout avec les points positifs et négatifs dégagés, ainsi qu'un petit bilan qui vous fera penser "mais pourquoi je me suis tapé toute cette lecture infâme alors que l'essentiel est résumé en 5 lignes tout en bas ?". On peut y aller les râleurs ?

+ pour tous les profils : moldus, géocacheurs débutants, géocacheurs expérimentés

+ un style très agréable à lire

+ la passion ressentie qui donne envie !

+ la sélection des caches qui donne envie !

- pas fan de la charte graphique

- certains lieux auraient mérité une meilleure mise en valeur photographique

- aucune de mes caches sélectionnée !! Incompréhensible...

Au final, je ne sais pas quelle casquette d'Arnokovic j'ai le plus appréciée : celle du géocacheur ou celle de l'écrivain ? La première est admirable, bien entendu en raison du très impressionnant palmarès d'Arnokovic, aussi bien en terme de quantité de découvertes, de contrées explorées, que de challenges et défis validés. Mais ce qui est encore plus extraordinaire, c'est qu'avec toute cette expérience et ce rythme de pratique ahurissant, Arnokovic ne semble absolument pas lassé ou blasé. Sa passion pour le géocaching parait inaltérable, et ce côté passionné, c'est sa facette d'écrivain qui me l'a fait découvrir. Tel un sage éclairé par des années de pratique, il partage et transmet sa passion qui se ressent dans chaque ligne de son livre. A travers ses récits à la fois simples et exceptionnels, les moldus trouveront un manuel d'apprentissage, les géocacheurs débutants un guide pour aller plus loin, les géocacheurs expérimentés un recueil d'anecdotes et de suggestions de défis. Arnokovic souligne à plusieurs reprises dans son ouvrage son attachement à l'aspect communautaire du géocaching. Bravo Arnaud, tu peux être fier de toi : tu as réussi à donner à ton livre l'allure d'un event de poche, avec son lot d'échanges d'anecdotes et de partage d'expérience.



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