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Top 5 de mes caches 1201 à 1300


Un chat, une meule et des fantômes (l'un virtuel, mais d'autres pas), voilà ce qui vous attend, entre autres, dans ce Top 5 ! Poursuivons comme à l’accoutumée le tour d'horizon de mes découvertes par tranche de 100, avec le meilleur de mes caches n°1201 à 1300...


5 - Paysages axonais

GC code : GC643XW (pour la première de la série)

# log : 1201 à 1274

En occupant les trois quarts de cette tranche de 100 caches (et même une partie de la tranche précédente), il est légitime de retrouver dans ce Top 5 la série des Paysages axonais. C'est la première fois que je me lançais sur la piste d'un power trail, et forcément, compte tenu du nombre astronomique de caches posées sur ce circuit (plus de 500), ce n'est pas l'originalité des boites ou la qualité des camouflages que je retiens de cette expérience. Mais attention, loin de moi l'idée de dénigrer ce type de série et sa pratique ! Je respecte complètement les géocacheurs qui créent et/ou arpentent les power trails, et je ne ferme pas définitivement la porte à un éventuel futur défi. J'ai d'ailleurs trouvé très intéressant le côté "exploit sportif" décrit par LechercheurLensois dans son interview mais, pour le moment, ma philosophie est autre.

En effet, j'ai abordé ce power trail de la même manière que les autres circuits. Par exemple, hors de question pour moi de pratiquer le drive in de masse ! C'est en marchant que j'ai sillonné les routes des Paysages axonais. Bien évidemment, il m'a été impossible de conclure la série en 2 jours de pratique, mais ce n'était vraiment pas le but. J'ai préféré butiner quelques morceaux de ce power trail en extrayant ici et là plusieurs boucles pour toujours revenir à ma voiture garée à différents points de départ. Cela n'a rien enlevé au côté "sportif" de la chose, bien au contraire, puisque sur ces deux journées mes petites gambettes ont fonctionné environ 10h40 sur plus de 26 kilomètres. Pas extraordinaire non plus, mais j'ajoute un léger handicap : le froid. La température relevée à -4°C n'a pas vraiment aidé mes pauvres doigts pour la signature des logbooks...


Marcher des heures durant dans le froid et ne pas achever la série ? Mais quel est l'intérêt alors ? Et bien il est ailleurs, comme le sous-entend le nom du power trail de tenor02. J'ai profité du soleil et me suis laissé guider par les caches pour découvrir ces jolis Paysages axonais, traversant campagnes, bois et villages. Une belle et longue rando ensoleillée où j'ai pu profiter de la nature....


.....croiser de jolies églises, de charmants lavoirs et autres monuments.....


.....ou encore faire d'étranges rencontres ;-)



4 - Cœur de la Ville

GC code : GCC49D

# log : 1294


En février 2016, nous avons eu la chance de passer quelques jours en famille du côté de Toulouse. Nous en avons profité pour visiter tranquillement la ville rose, au rythme de quelques caches jouant les guides touristiques. Parmi celles-ci, j'ai choisi de retenir Cœur de la Ville de keck314 pour trois raisons. 1, c'est une cache virtuelle, un type de cache qui était plutôt rare avant les récompenses virtuelles distribuées par Groundspeak en 2017, et qui, en général, a le mérite d'attirer l’œil du géocacheur sur un détail insolite ou particulier. 2, sa création date de 2003, ce qui en fait l'une des caches les plus anciennes de mon modeste palmarès (le fait que ce soit une virtuelle y est logiquement pour beaucoup, étant donné que l'absence de boite retire la contrainte des maintenances). 3, elle se situe près de ce qui est probablement l'un des plus célèbres symboles de Toulouse, je parle bien sûr du Capitole. A l'époque, j'étais d'ailleurs très étonné de ne trouver que cette cache virtuelle sur la splendide place, mais je constate aujourd'hui que mes confrères se sont rattrapés entre-temps, notamment en utilisant certains "détails" de la place que j'avais pu admirer ce jour là.


Notre géocaching toulousain hasardeux ne nous a pas conduits vers une boite inoubliable ou un camouflage exceptionnel, mais ce n'est pas grave, loin de là, car nous nous sommes promenés avec bonheur dans les rues ensoleillées de Toulouse, découvrant ici et là monuments et autres jolis endroits. L'Hôtel Dieu de Toulouse, le jardin des plantes, la basilique Saint-Sernin ou encore l'Hôtel d'Assézat ont fait par exemple partie de nos haltes touristiques, passant d'un côté et de l'autre de la Garonne.


3 - Leap Dés

GC code : GC4QR5R

# log : 1281


Restons en février 2016 et revenons sur la particularité de ce mois : le Leap Day 2016 ! Pour les non initiés, le Leap Day est le p'tit jour en plus des années bissextiles, plus connu sous le nom de 29 février. Pour célébrer dignement cet événement qui a lieu tous les quatre ans, Groundpseak avait mis en place deux souvenirs : le premier s'obtenait en loguant une cache entre le 27 et le 29 février, le second en participant à un event le 29 février 2016.

A cette occasion, mon camarade géocacheur (et néanmoins excellent ami) eRudy avait organisé son deuxième event. Ayant malheureusement manqué le premier, je ne pouvais pas rater celui-ci, et malgré le travail et la distance, je suis arrivé au rendez-vous ..... une bonne demi-heure après tout le monde, certes, mais j'étais bien là ! Je ne connaissais quasiment personne parmi les participants, mais comme pour la plupart des events, la glace a très vite été brisée. Ce qui m'a surpris en revanche, ce sont les étranges "sets de table" disposés devant chaque chaise dans le restaurant...


Une énigme ! Mais bien sûr ! Comment pouvait-il en être autrement avec eRudy ? Il faut vous expliquer que eRudy et moi sommes de fervents admirateurs de casse-têtes, de puzzles ou encore d'Escape Room, et c'est logiquement que les mystery sont notre type de géocache préféré. Alors il n'est finalement pas étonnant de retrouver entre nos couverts une énigme concoctée spécialement pour nous ce jour, une énigme originale et joliment illustrée, dont la compréhension de la résolution est moins évidente que celle du jeu de mots dans le titre ;D

Sitôt installé, je pars dans l'étude de cette intrigante image (après avoir commandé l'apéro tout de même, histoire de stimuler mes cellules grises), mais je pars avec un sacré handicap : les autres participants planchent déjà dessus depuis de longues minutes. Imaginez, la concurrence (amicale) entre eRudy et moi est telle quand il s'agit de résolution d'énigme que je n'ai pas le droit de laisser quelqu'un trouver la solution avant moi ! Pire : si jamais je n'arrivais même pas à la résoudre ?

Heureusement pour moi, je n'ai pas perdu mon honneur ce soir là. Le checker (en la personne de eRudy) a verdi pour moi en premier : FTC, ouf ! L'apéritif se conclut de manière idéale pour moi. Le plat et le dessert italiens ont permis de poursuivre la soirée avec délice, et en guise de digestif, une balade nocturne avec le très sympathique groupe en quête de la cache posée par eRudy vint clore à merveille ce 29 février 2016. Vivement 2020 !

2 - La meule de REGNY

GC code : GC4RV1Y

# log : 1276 Un spot : 2 caches ! La meule de Regny mène une double vie : elle est à moitié la meule de Yamathom, et à moitié celle de HinaHo (oui, encore eux deux). Le premier de ces deux "grands" géocacheurs locaux a placé ici une earthcache. Une earthcache ? Au niveau d'une meule ? Oui, une earthcache au niveau d'une meule. Une fois de plus, Yamathom, maître ès earthcache, parvient à extraire d'intéressantes données géologiques à partir d'un lieu a priori banal, à nous les restituer de manière ludique tout en les enrichissant d'informations complémentaires. C'est là une belle prouesse, et pourtant, c'est la pose de HinaHo qui vient se classer dans ce Top 5.

Je ne pourrai (mal)heureusement pas vous dire et vous montrer grand chose sur la tradi de HinaHo, car c'est son camouflage toujours en activité qui m'avait bluffé. Il s'agit d'un parfait exemple de recyclage, de bricolage et de créativité qui se fond parfaitement dans son décor. Seul le regard aiguisé d'un géocacheur averti peut (éventuellement) déceler le trompe-l’œil : impossible à détecter pour un moldu lambda ! Depuis, j'ai recroisé sur les poses de HinaHo différentes variations de ce système de dissimulation, une technique maîtrisée par ce géocacheur qui, lorsque je mets la main sur l'une des ces "boites", me fait dire qu'il s'agit là d'une "cache à la HinaHo". C'est un peu devenu l'une de ses spécialités, l'une de ses marques de fabrique. Je vous encourage à aller découvrir par vous-mêmes ces caches qui fusionnent avec leur environnement, et d'ici là, je vous laisse en compagnie de la fameuse meule de Regny (oui oui c'est bien elle, c'est même écrit) :


1 - [EVT7N] #9 St MARTIN des PRES

GC code : GC5X7RY

# log : 1286

Retour sur la série St MARTIN des PRES, (pro)posée par HinaHo à l'occasion du 7ème Event de l'Aisne. Ce circuit constitué à la base de 28 caches était si riche en camouflages inspirés, en contenants originaux, et surtout en mécanismes travaillés, comme en témoigne la liste de matériel suggéré par HinaHo dans le descriptif : piles, pince, aimant, clé, et même un briquet ! Vous avez remarqué l'emploi du passé dans la phrase précédente, puisque nombreuses sont les caches bricolées à avoir disparu, en particulier celles récompensées par des gros paquets de PFs. Je regrette vraiment de ne pas m'être aventuré sur ce magnifique parcours au temps de sa géo-splendeur. Je n'ai découvert à l'heure actuelle que 12 des 28 logbooks, en deux sorties, et le reste du circuit tombe tristement peu à peu dans le noir monde des archives... Mais à ma connaissance, cette neuvième cache n'a ni bougé ni mué depuis son origine, et cela tombe bien que je vous en parle ce mois-ci car elle va pouvoir être d'actualité très prochainement : c'est bientôt Halloween MOUAHAHAHAAAAA !!


Si l'endroit peut paraitre lugubre au premier abord, et bien ..... ..... ..... .......... il l'est aussi au deuxième, au troisième et aux 10854 abords suivants. Bienvenue dans les ruines de l’église et du cimetière de Saint-Martin-des-Prés ! En faisant des recherches sur Internet quant à l'histoire de ce lieu mystique, je suis tombé sur un article passionné d'un journal local. Je trouve que le texte retranscrit adroitement le mélange d'étonnement, de crainte et d'excitation qui nous parcourt en découvrant ce site où la nature et la mémoire se livrent une bataille depuis des siècles. Philippe Fluckiger, l'auteur de l'article, vous décrira l’atmosphère bien mieux que moi (c'est son métier après tout ^^) :

"Quelques pans de murs miraculeusement préservés et des tombes éventrées au milieu d’une jungle… Un siècle, très exactement ; c’est le laps de temps qu’il aura fallu à la nature pour reprendre définitivement ses droits sur ce lieu qui était pourtant habité depuis le XIe siècle.La faute à cette maudite boucherie de 14-18 qui aura vu 10 millions d’âmes emportées au paradis ou ailleurs, et qui aura transformé l’est de la Picardie en un vaste champ de ruines. La guerre terminée, à Trefcon dans le Vermandois, les hommes ont préféré reconstruire ailleurs que sur des gravats. Le village installé jadis sur les bords de l’Omignon, délicieuse rivière aux eaux pures, a été transféré quelques centaines de mètres plus loin. Livrant à l’oubli les vestiges de la petite cité. Un chemin perdu à travers la forêt et pas la moindre indication… On viendrait à douter. Mais les derniers vestiges du moulin et du bras de dérivation qui l’alimentait jadis, ainsi que quelques pavés trop rectilignes pour être là par hasard, indiquent qu’on se trouve sur la bonne route. La forêt est dense. Heureusement, au détour d’une bifurcation, émergeant de l’océan de verdure, apparaît le sommet d’un caveau blanc. L’atmosphère irréelle fait remonter à la surface de vagues souvenirs de lecture de jeunesse : Bob Morane, l’aventurier contre tous guerriers, découvrant au cœur de la jungle les vestiges d’un temple Maya. Pierre blanche et brique rouge… Ici, le temple s’appelle Saint-Martin des Prés. Une église et un caveau au milieu des vestiges. En fait, deux pans de murs qui tiennent debout par on ne sait quel miracle. Sur l’un d’entre eux, on devine la porte par laquelle passaient jadis les fidèles et au-dessus, le trou qui accueillait probablement une rosace. Plus loin, un ultime vestige du transept émerge d’un chaos rocheux. Bataille sans merci contre une nuée de moustiques qui n’ont pas dû trouver si belle occasion depuis des lustres… Aux abords de l’église, les tombes éventrées de l’ancien cimetière laissent voir leur soubassement en briques. Au milieu : une pierre tombale désormais enserrée par un aulne lui-même prisonnier d’un lierre hors d’âge aux allures de liane. Seul le caveau de la famille Vinchon, des riches propriétaires terriens, a miraculeusement résisté aux outrages du temps. Il a même conservé sa grille de fer forgé. Mais si les puissants sont passés à la postérité, les autres locataires du lieu, après être mort une première fois ont aussi subi l’oubli. C’est toujours comme ça. De là où ils sont, ils contemplent aujourd’hui les buis qui délimitaient jadis leurs tombes et qui sont devenus des arbres hauts de plusieurs mètres. Il y a quelques décennies, un chantier de jeunes avait procédé au débroussaillage du site. Peine perdue. Infiniment patiente et toujours victorieuse, la nature a déjà fait oublier ce louable effort. Le vieux cimetière de Trefcon, après avoir été abandonné par les hommes, a aussi été abandonné des dieux. Même Bob Morane ne le sauverait pas."



Des ruines verdies par la mousse et le lierre, des bâtisses fendues par l'Homme et le temps, un air de mystère qui glace autant que la fraîcheur de l'hiver durant lequel j'ai exploré ces vestiges, et au milieu de tout cela, une géocache. Si le spot est remarquable, la cache n'est pas en reste, avec une boite et un contenu parfaitement dans le thème. Contrairement à la majorité de ses 27 sœurs de la série, cette belle cache perdure et c'est pourquoi je ne vous la dévoilerai pas. Je lui souhaite simplement une longue vie, ou plutôt devrais-je dire un repos éternel...



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