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Top 5 de mes caches 1901 à 2000

C'est jour de come back aujourd'hui, avec le grand retour des Top 5 !! Vous arrivez à croire que le dernier Top 5 mis en ligne sur ce blog date d'il y a déjà 9 mois ? Neuf longs mois que je n'avais pas partagé ici avec vous mes caches coup de cœur, mes 5 plus chouettes découvertes sélectionnées sur une tranche de 100, mes meilleurs moments de géocaching... Pourquoi tant d'attente ? J'ai du mal à trouver la réponse, d'autant plus qu'il s'agit pour moi d'articles très agréables à construire. Peut-être que, inconsciemment, le fait de revivre mes géoaventures et d'arriver symboliquement à la 2000ème cache m'a rendu fébrile... Votre patience sera-t-elle récompensée ? Je l'espère car ce vingtième Top 5 est pour moi un joli florilège, un très bel épisode avec du suspense, de l'action, des cascades, de l'exotisme, de l'Histoire, des décors, de l'émotion, et une grande variété au niveau des types de caches (tradi, multi, earthcache, event, Mega). Ainsi se conclut le tour d'horizon de mon deuxième millier de découvertes :



5 - [LAIGUE] #64 Foret de Laigue


GC code : GC6Q1AZ

# log : 1921


Parmi mes innombrables qualités, on pourrait citer, en vrac, une beauté exceptionnelle, un humour incomparable, ou encore une modestie exemplaire, mais celle qui m'intéresse ici est celle de l'homme de parole. En effet, je vous avais promis dans le précédent Top 5 que j'aurais plaisir à vous reparler de la série de 90 caches de la forêt de Laigue, un grand et très sympathique circuit doublement octogonal (ceux qui s'y sont aventurés comprendront) parcouru en 3 fois par la grande Indiana Team, à savoir deder02 et moi-même. Et qui dit "3 visites sur cette série" dit "3 occasions d'en faire les louanges via mes Top 5", ce qui m'amène de manière fort courageuse à prendre un nouvel engagement vis-à-vis de vous mes chers lecteurs : j'aurai plaisir à vous re-reparler de cette série un peu plus tard !


Mais concentrons-nous déjà sur cette première parole respectée et sur la cache #64 du circuit... Elle fait partie d'une catégorie chère à mon cœur de géocacheur, un type de cache dont je raffole par-dessus tout : les contenants dits "ludiques". Ce que j'entends par-là, ce sont les boites qui apportent une surprise sur le terrain par une manipulation particulière pour accéder au contenant final ou au logbook, que ce soit à l'aide d'un mécanisme, d'une énigme, d'un outil, d'un casse-tête, ou encore d'électronique. Parfois, le concept utilise un objet simple mais qui, par une idée géniale, est détourné pour offrir au géocacheur chercheur un dispositif amusant ..... ou agaçant ;) C'est exactement le cas ici avec cette multi en deux étapes : le premier waypoint apporte un "outil", et suite à une projection, les coordonnées finales nous amènent vers le logbook. Bon, allez, j'avoue, deder02 et moi avons plutôt fait les choses dans l'ordre inverse ^^ En effet, ni mon binôme ni moi n'avons détecté un quelconque outil à la première étape, et nous nous sommes donc dirigés ahuris vers le final. C'est alors que j'ai aperçu quelque chose que j'avais déjà eu la chance et le plaisir de croiser, et j'ai alors immédiatement compris ce que devait être "l'outil" à utiliser. Demi-tour vers le premier waypoint, et en sachant quoi chercher je trouve facilement ce qu'ont laissé Cali02 et Kitty02, malgré une mise en place et un camouflage naturel qui ne laissaient rien paraître. Il ne restait plus qu'à clarifier le tout auprès de deder02 ..... et de vous aussi par la même occasion. Au premier waypoint : une longue branche avec un crochet à son extrémité. Au second waypoint : une boite munie d'un anneau assez haut dans un arbre. A toi de jouer deder02 !!


Ayant déjà manipulé ce type de dispositif, même si c'était 4 ans auparavant, je chasse de ma tête ma très grande envie de m'amuser à la pêche aux géocaches et laisse à mon ami le plaisir de la découverte et du jeu. J'ai finalement bien fait : une fois le crochet attrapé, le mètre déroulé et la boite dans sa main, regardez moi ce sourire sur le visage de deder02 :


STOOOOOOOP !! Halte à la supercherie !! Derrière ce sourire de façade se dissimule un énorme soulagement pour mon compère, et avant cela de longues secondes d'impatience et de frustration, certainement les plus longues de son existence ! En voici la preuve avec ce making of tiré d'une vidéo accélérée deux fois (true story). Malheureusement, vous n'avez pas le son et les multiples injures qui l'accompagnent, mais vous pouvez au moins assister aux 137 essais infructueux qui sont venus chatouiller la cache :



4 - GeoNord 2018 - Sunset


GC code : GC71DDD

# log : 1969


Un incontournable pour moi, aussi bien pour le géocacheur que je suis que pour le blogueur que j'essaie d'être : les Mega organisés par la brillante équipe de GeoNord. Après un premier Mega (à propos duquel je ne cesserai jamais de me maudire pour l'avoir manqué) consacré à la terre, un deuxième Mega autour du thème de l'eau, et un troisième Mega orienté sur l'air, le temps est venu pour les organisateurs de logiquement clore leur concept dédié aux quatre éléments avec un quatrième Mega en hommage au feu. Et il est bien question ici d'une conclusion puisque ce rassemblement enflammé est intitulé "Sunset", ce qui se traduit, pour ceux qui ne maîtriseraient pas l'allemand, par "coucher de soleil". Mais avant d'évoquer le jour J, je tenais à remercier à ma manière, aussi modeste soit-elle, toute l'équipe GéoNord pour leur immense amour du géocaching qu'ils nous ont transmis à travers leurs innombrables excellentes idées. Pour cela, j'ai endossé le rôle de (mini) ambassadeur durant les mois précédant l'événement en distribuant quelques cartes de visite dans les géocaches débusquées ici et là, afin de faire connaître cet ultime Mega à ceux qui n'en auraient pas entendu parler (MAIS COMMENT EST-CE POSSIBLE ???).



Le 14 juillet 2018, veille d'une certaine finale de Coupe du monde de football, vient le jour tant attendu. Après avoir été éclaboussé du talent de GeoNord lors du Mega "Retour aux Sources" en 2016 et après avoir été comme sur un nuage au cours du Mega "Oxygen" de 2017, je ne doutais pas un seul instant que s'éteindrait la flamme avec ce quatrième opus. Les ingrédients des précédentes éditions, ceux qui ont fait l'incontestable qualité de ces Mega et la réputation méritée de GeoNord, étaient une nouvelle fois réunis, rassemblés autour de nouvelles surprises. Comme à chaque fois, l'arrivée sur place est pleine d'excitation : on ne sait pas où donner de la tête, à cause de la foule de géocacheurs présents bien entendu, mais surtout en raison des nombreuses activités liées à notre passion commune, toutes plus attirantes les unes que les autres. Ça bouillonne de partout, ça grouille de choses à faire, une véritable foire au géocaching ! Mais il faut bien commencer quelque part, et c'est logiquement que nous nous dirigeons d'abord (Mme Teuche, nos deux filles et moi) vers l'accueil chaleureux et le retrait des commandes. Et je dois avouer que plus les Mega passent, plus mon envie d'acheter des souvenirs de ces rassemblements augmente. Chaque année le passage en caisse est plus douloureux que l'an passé, mais c'est à chaque fois sans regret grâce aux produits originaux et de qualité que je rapporte de ces voyages en terres GeoNordiques, y compris en 2018 où même le contenant était à la hauteur de son contenu.



Que serait un event sans logbook ? Nous repartirons avec de nombreux souvenirs de ce Mega, mais il faut également penser à leur en laisser un de notre visite. GeoNord ne saurait se contenter d'un cahier à spirales en guise de logbook, et après les jetons de bois de 2016 et les hélices d'avion de 2017, c'est un nouveau support atypique qui est mis à notre disposition en 2018. Question : mais que vont-ils bien pouvoir faire de toutes ces balles de ping-pong ???



Nous poursuivons notre exploration des lieux, évoluant avec un gigantesque sourire d'un stand à l'autre. Nous léchons les vitrines des boutiques présentes sur place, nous échangeons de nombreux woodcoins avec les camarades croisés un peu partout, nous participons aux différents jeux concours, nous posons avec entrain dans le très chouette studio photo, nous ouvrons grand les narines à proximité des food trucks... Nous respectons aussi une autre de nos traditions : chiner dans les bacs débordants d'objets voyageurs. Notre objectif premier est des plus symboliques : déposer ici même les TBs des filles achetés ..... lors du Mega GeoNord 2017. Mais nous prenons aussi pas mal de temps (et de photos) pour découvrir ces centaines d'objets voyageurs, classés en fonction du continent visé, de toutes formes, de toutes tailles, certains résultant d'une très grande originalité (folie ?) de la part de leur propriétaire. C'est d'ailleurs à l'occasion de cet event que j'ai pu apercevoir mon premier objet voyageur VIVANT !



N'oublions pas enfin les traditionnelles labcaches du Mega ! Je vous parle d'un temps que les géocacheurs de moins de 20 logs ne peuvent pas connaître, mais "à l'époque" les Mega étaient les seules occasions où l'on pouvait jouer à des labcaches. Bien avant la démocratisation des labcaches avec l'ouverture des Adventure Labs, ce type de cache était rare et uniquement proposable par les organisateurs de Mega. GeoNord n'a jamais dérogé à la règle, y compris en 2018 avec la mise en place de 20 labcaches, toutes (plus ou moins) en rapport avec la thématique du feu. Ludiques, énigmatiques, enfantines, mesquines, diaboliques, logiques, technologiques : il y en avait pour tous les goûts et tous les niveaux, même si toutes étaient à notre goût (en particulier celui des enfants) et au niveau de l'événement. Nous nous sommes régalés à les affronter, toutes sans exception, durant une bonne partie de la journée.



Et dire que je n'ai esquissé qu'UNE SEULE des quatre journées de cet événement ! Quelque chose me dit que je n'ai pas fini de vous parler de ce GeoNord 2018...



3 - Aghios Petros


GC code : GC6MK6N

# log : 1936

Changement complet de décor ! Disons au revoir (et à bientôt ?) à Dunkerque et prenons désormais une direction nettement plus méridionale avec la troisième place de ce Top 5. Je vous emmène cette fois en Grèce, à l'occasion d'un excellent séjour d'une semaine en club. Vacances, soleil, dépaysement, farniente, liberté, insouciance : autant de mots qui résonnent particulièrement en ce moment à mes oreilles confinées, avides de réentendre le chant des cigales et des verres à cocktails qui s'entrechoquent. Mais cela ne reste actuellement qu'un fantasme, un projet fort lointain, mais aussi un doux souvenir. Développons un peu ce dernier point en partageant ici une chouette escapade. Pendant que Mme Teuche et nos filles se prélassent autour des piscines, pour ma part, je délaisse le maillot de bain et enfile plutôt les chaussures de randonnée pour une marche matinale intéressée (oui, il y a du géocaching dans l'air). C'est sous un soleil écrasant, avec plus de 30°C à 10h, que j'entame environ 4 kilomètres de gravier avec comme objectifs deux tradis. Je choisis logiquement (enfin selon MA logique) de pousser jusqu'à la plus lointaine et de passer la première à l'aller, étant donné que le trajet du retour sera le même (normal, il n'y a qu'une seule route dans le secteur). C'est donc "Dimaion Wall - Τείχος Δυμαίων" placé par mini randonneur (un pseudo relativement insolite pour un local) qui sera mon premier défi du jour, et alors que j'approche à quelques petites dizaines de mètres A VOL D'OISEAU, je me rends compte que je ne suis finalement pas au bout de mes peines : l'entrée du site est à l'opposé par rapport à mon point d'origine, et je dois donc encore avancer de plusieurs centaines de mètres, écrasé par la chaleur, pour contourner une grosse colline et me retrouver finalement à l'entrée du fameux site et au point de départ ..... du sentier le plus raide de l'univers ! Mais je dois avouer que les efforts sont oubliés et les ronchonnements étouffés lorsque j'arrive au PZ :


Mes photos ne rendent pas véritablement hommage au superbe point de vue panoramique sur la lagune, depuis les hauteurs du Mur de Dyme. Encore moins appréciables sur le cliché puisque situés dans "mon dos", les vestiges du Château de Kalogria sont à la fois intrigants à explorer et passionnants à découvrir grâce à la documentation exposée. Une fois le rythme cardiaque stabilisé, le panorama admiré, les ruines visitées, et accessoirement la cache trouvée et loguée, il est temps pour moi de reprendre la route dans le sens inverse.



Étrangement, le sentier pentu de l'aller est nettement moins désagréable au retour. Allez savoir pourquoi... Je reviens désormais sur mes pas et double les kilomètres avalés, mais avant de repasser par la case départ, je n'oublie pas un léger crochet par la cache volontairement mise de côté précédemment. Ainsi, avant de retrouver ma vie de larve en vacances, je m'offre une seconde parenthèse en quittant l'itinéraire principal pour approcher d'une blanche bâtisse, visible au loin depuis la route. Plus j'avance, plus je m'éloigne de la route, plus je quitte la civilisation, plus je me retrouve seul au monde, et plus j'apprécie l'endroit. Jusqu'à aboutir au PZ et à son spot...



Là, entre les montagnes et les eaux grecques, une chapelle perdue au milieu de nulle part attendait ma venue. J'y suis accueilli par quelques hérons, seule présence à des lieues à la ronde. On se sent bien ici, au calme, serein. Une fois n'est pas coutume, je commence par chercher la boite, peut-être inconsciemment pour balayer cette "formalité", alors que c'est bien le géocaching qui m'a fait venir dans ce lieu plein de charme et de quiétude. Reste ensuite à profiter et à savourer l'instant, comme si le temps s'était arrêté.



2 - Marble at the Parthenon


GC code : GC6NPHH

# log : 1934

Ma petite balade pédestre ci-dessus ne fut pas la seule évasion depuis notre club de vacances. Hors de question pour nous de séjourner en Grèce sans aller visiter Athènes ! Nous avons par conséquent été arnaq... transportés et accompagnés à l'occasion d'une excursion dans la capitale grecque, avec en ligne de mire la légendaire Acropole d'Athènes. Côté géocaching, entre les nombreuses heures de trajet en bus et surtout le rythme ultra pressé de la guide athénienne, les occasions furent rarissimes et seule une cache a pu être validée au cours de cette intense journée à Athènes (hormis une tradi loguée en route au niveau du Canal de Corinthe). Il s'agit d'une earthcache par Coland, probablement plus facilement réalisable pour moi compte tenu de l'allure imposée par Madame la guide (pas de boite à chercher, de logbook à signer, ...), ce qui a eu le mérite d'ajouter une très intéressante dose de géologie au cours d'Histoire pour les enfants.


Mais encore une fois, l'essentiel était ailleurs. Malgré la cadence folle de notre guide (ha je vous l'avais déjà dit ?), j'ai littéralement adoré la visite de l'Acropole ! Cette colline surplombant toute la capitale grecque regorge de trésors historiques, aussi impressionnants que splendides.



Les Propylées, l'odéon d'Hérode Atticus, le temple d'Athéna Nikè, l'Erechtéion ..... et bien évidemment le Parthénon. Tous sont fascinants, écrasants par leur Histoire et les nombreux siècles qu'ils ont traversés. La plupart de ces temples et de ces monuments datent du Ve siècle avant Jésus Christ, et pourtant ils se dressent toujours devant nous, fiers, imposants.



Nous en sommes repartis avec des souvenirs plein la tête, de nouvelles connaissances, et par dessus tout la satisfaction d'avoir pu admirer de nos propres yeux ce joyau de l'Histoire de l'humanité.



1 - [GN18] 03 - Sky & Sand


GC code : GC7RDB8

# log : 2000

Comme nous pouvons le déduire de ce Top 5 ou des précédents, les critères pour retenir une cache comme coup de coeur sont nombreux et variés. Le géocaching peut laisser un souvenir impérissable en raison du contenant lui-même, du lieu dans lequel il est placé, mais aussi des circonstances de la découverte ou des personnes qui nous accompagnent. Pour ce n°1, c'est plutôt le dernier cas de figure qui est osbervé. Ça et un p'tit détail supplémentaire...


Retour au GeoNord 2018 (je vous avais bien dit que je n'avais pas fini de vous en parler ^^) en passant cette fois à l'après-midi de cette somptueuse journée. Elle fut consacrée à une balade de 4 kilomètres à travers la Dune Marchand, un circuit de sable jalonné de 12 caches traditionnelles, malheureusement archivées aujourd'hui. Pour être honnête, les boites en elles-mêmes n'étaient pas inoubliables, contrairement à l'environnement où elles étaient posées. Quel décor camarades ! Sublimées par les rayons du soleil, les jaunes montagnes de sable semblent s'étirer à perte de vue. Et pourtant, l'air iodé et le bruit des vagues nous rappellent que la mer se cache tout près, derrière les plus hautes dunes. D'ailleurs, vous ne pouvez pas imaginer la joie qu'ont ressentie mes filles quand, en atteignant l'un des points les plus hauts de la Dune Marchand, elles ont alors eu une vue panoramique sur cette mer, si vaste et pourtant si proche. Une fois l'autorisation de baignade reçue de leurs parents, elles ont dévalé la pente avec une vivacité hallucinante (encore plus rapides qu'une guide à Athènes !), ont retiré leurs chaussures à la vitesse de l'éclair et se sont jetées dans les fraiches vagues. Toute la famille a pris un plaisir fantastique : les enfants à jouer, moi à les regarder.



Alors évidemment, il n'en fallait pas plus pour que cette journée soit inoubliable. Malgré tout, un ultime ingrédient est venu parfaire ce moment de bonheur. En effet, si j'ai retenu la cache #03 de la boucle, c'est parce qu'elle représente de manière très personnelle un cap des plus symboliques : ma 2000ème découverte en tant que géocacheur. Tout comme ma 1000ème, et même si c'est de manière complètement différente, je suis très fier et très heureux d'avoir réussi à marquer le coup à chaque nouveau millier affiché au compteur. Le 1000ème logbook était joliment camouflé et logué en compagnie d'un de mes meilleurs amis ; la 2000ème boite est trouvée dans un fabuleux décor et partagée avec ma petite famille. Je ne vois pas comment faire mieux pour la 3000ème...




Mais aussi...


"GeoNord 2018 - Explore, Discover & Enjoys" (GC73ENX) parce que, rappelez-vous, le GeoNord 2018, c'était 4 jours de folie géocachinguesque ! Le 12 juillet, ils ont été contraints de faire sans moi car je n'ai pas pu me libérer (un sale coup pour l'équipe organisatrice qui a eu énormément de mal à s'en remettre). Le 13 juillet, veille du Mega, c'est seul que je me suis rendu sur place pour préparer le terrain du lendemain ..... ou plutôt pour assister avec énormément d'excitation à la Mystery Academy !!!!!!!!!! Je vous assure qu'aucun de ces points d'exclamation n'est injustifié car j'étais vraiment très excité, bavant à l'idée de reprendre autant de plaisir que deux ans auparavant avec les brillantes énigmes de Braddigan et Mamiegateau. Et il faut dire que les géniaux organisateurs ont réussi à mettre la barre encore plus haut, dès le début de l'événement. Après quelques explications sur le principe et le fonctionnement, Braddigan nous propose de nous échauffer avec 4 premières énigmes ..... mais ne nous distribue rien. Tiens... Etrange... Son génie a-t-il laissé place à la sénilité ? Ha, au fait, c'est quoi ce QR code innocent placé dans un coin de la diapositive de titre projetée à l'écran depuis 20 minutes ? Si je le scannais ?



MOUAHAHAAAAA !!! Je repousse l'évanouissement et retiens mon envie d'ériger une statue à Braddigan, puis je retire de sous la table les imprimés des 25 énigmes, 25 mysteries à résoudre pendant deux heures de jouissance masochiste (j'aime peut-être une peu trop les belles mysteries...). Cerise sur le gâteau, comme pour l'édition précédente, des trophées/origamis sont remis pour chaque FTC (First To Check = Premier À Résoudre) et c'est avec une immense fierté que j'ai doublé mon record en repartant avec deux d'entre eux ..... dont celui de la seule D5 =)




"[LAIGUE] #52 Foret de Laigue" (GC6PZD5) qui aurait pu voir la fin de la jeune Indiana Team ! N'écoutant que son courage (et aussi parce que je me suis lâchement débiné), mon binôme deder02 m'a franchement bluffé (et foutu la trouille de ma vie) en atteignant cette cache #52 cotée "seulement" T4,5. Je ne sais pas si la photo est significative, si on se rend compte du danger à aller si haut à mains nues et sans aucune sécurité ..... et avec le poids de deder02. Jugez plutôt :


Toujours est-il que mon ami m'a littéralement impressionné ! Je suis resté bouche bée en bas de l'arbre, entre stupéfaction, admiration et inquiétude. Et si une branche cédait ? Et s'il tombait de si haut en plein milieu de cette immense forêt ? Et s'il oubliait de prendre la photo du logbook pour ma collection ? Au final, tout s'est très bien passé, et je partage avec vous une vidéo accélérée de la descente de l'acrobate. La vitesse a été multipliée par 8, d'une part parce que c'est quand même relativement long pour vous, et d'autre part parce que cette descente m'a personnellement semblé durer 4h12 d'un long suspense dont je me serais bien passé. PS : si je me suis autant éloigné de l'arbre, c'est bien entendu pour le cadrer en entier, pas par peur que deder02 me tombe dessus...



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