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Top 5 de mes caches 2301 à 2400

Laissez moi vous emmener pour un voyage dans le temps, entre le 8 août 2019 et le 27 janvier 2020, et ainsi revivre en ma virtuelle compagnie ma 24ème centaine de découvertes. Un voyage dans le temps, mais aussi un voyage à travers l'espace, entre campagne, mer et montagne, du nord au sud de la France, et même au-delà des frontières. Pour nous accompagner dans cette balade spatio-temporelle, le géocaching nous sert de guide, nous révélant des lieux splendides et des boites remarquables, et par conséquent d'innombrables souvenirs merveilleux. Voici les cinq que j'ai retenus :



5 - Le palais de Monaco


GC code : GC7B83N

# log : 2339


BAAAAM !! D'entrée de jeu, je vous sers le palais de Monaco sur un plateau ! On ne se moque vraiment pas de vous sur ce blog... A l'occasion de vacances d'été communes (qui occuperont 80% de ce Top 5), l'Indiana Team composée de deder02 et moi-même, et étendue de nos épouses et enfants, s'est offert une double excursion en terres monégasques : une première partie de jour pour admirer le rocher et ses alentours, une seconde de nuit pour notamment assister au défilé des voitures de luxe devant les casinos (un véritable spectacle). La version diurne, plus propice au géocaching, est celle qui m'intéresse ici.


Le géocaching étant pour moi une passion durable depuis de nombreuses années, il a eu et a toujours un impact sur ma vie, sur ma personne et sur mes activités ..... pour le meilleur et pour le pire. Cela se traduit par exemple dans ma manière de voyager, une autre de mes passions : lorsque j'ai la chance de me rendre à l'étranger, je ferai le maximum pour repartir avec au moins un logbook signé dans ce nouveau pays, et ainsi récolter un nouveau souvenir (inutile mais indispensable) sur mon profil. Alors évidemment, quand j'arrive à Monaco, les yeux se posent d'abord sur le décor, somptueux, mais le regard se glisse ensuite vers "une certaine application" du smartphone. Mon acolyte deder02 n'étant pas le plus difficile à convaincre quand il s'agit d'aller taquiner de la cache, c'est plutôt au reste des troupes que je pense lorsqu'il s'agit de sélectionner une pose qui pourrait convenir à tout le monde, petits et grands. Ainsi, la première cache retenue est cette virtuelle de Veroguigui83 puisqu'elle coche toutes les cases : son type est rare, elle devrait être rapide (pas de boite à chercher, de logbook à signer...), elle ne demande pas trop de marche, et par-dessus tout, elle nous amène vers un incontournable de Monaco. Qualité bonus : elle sera ma cache préférée de la principauté.



La foule des grands jours s'est rassemblée aux portes du Prince, mais encore une fois, le fait de nous attaquer à une cache virtuelle, sans contenant physique, balaye l'habituelle gêne vis-à-vis des moldus. Inutile donc de refaire 4 fois ses lacets ou de simuler une conversation téléphonique avec soi-même : pas de trésor top secret à dévoiler, mais des informations à relever ou des photos à prendre. Ceci étant dit, qu'est-ce qu'ils viennent tous faire là ces touristes, à cette heure-ci ? Un bus de géocacheurs vient-il de débarquer ? Albert est-il sorti faire des courses ? Y a-t-il une distribution de chouquettes ? Pas du tout (dommage pour les chouquettes), tous ces moldus sont là pour la même raison que nous : admirer les gardes du palais. Côté géocacheurs, cela fait partie des exigences photographiques pour valider la virtuelle. Côté reste du monde, c'est plutôt pour assister au grand spectacle : le ballet des hommes en uniforme est sur le point de débuter ! Il est bientôt l'heure de la relève de la garde du palais, et nous comptons bien profiter nous aussi de cet impressionnant tableau. Pendant de longues minutes, les artistes défilent selon une chorégraphie millimétrée : les musiciens battent le rythme de leurs tambours, les danseurs parfaitement synchronisés enchainent leurs pas, les jongleurs font virevolter les fusils avec adresse. La nouvelle équipe est en place, la foule se disperse, et l'Indiana Team poursuit son exploration monégasque.

Les rares géocaches que nous irons chercher ensuite à travers la principauté seront sympathiques, mais pas aussi mémorables que les décors traversés. Luxe, paysages et points de vue en mettent plein les yeux. Le bleu est omniprésent, mais entre celui du ciel et celui de la mer, les bâtisses offrent une palette de nuances quasi infinie.



4 - Le petit Liou


GC code : GC7WKD9

# log : 2331


On passe de Monaco aux Hautes-Alpes, d'une virtuelle à une tradi, d'une pose de Veroguigui83 à une autre de hicom06. Pour ne pas trop vous perturber, je vais quand même conserver le deder02... Si la présence de cet énergumène suffirait à elle seule à justifier un souvenir impérissable, je vais quand même piocher du côté purement géocaching. Mais alors, quel est l'ingrédient qui m'a fait retenir cette tradi ? Qu'est-ce qui a poussé quasiment la moitié de ses visiteurs à déposer un PF ?


Le lieu peut-être ? Perché sur pilotis, un sentier de bois serpente entre l'eau et la végétation, offrant une très agréable balade pleine de charme. La promenade est d'autant plus appréciée que, malgré plusieurs années de vacances estivales autour du lac de Serre-Ponçon, je ne m'étais jamais aventuré de ce côté de la forêt du Liou. La découverte est donc totale pour l'Indiana Team, aussi bien pour moi le touriste chevronné que pour deder02 le néo-visiteur, et bien que le décor présente indéniablement une certaine élégance, ce n'est pas ce critère qui fait sortir cette géocache du lot.


Ce serait la boite alors ? Référencée comme micro, elle ne sort pas de l'ordinaire grâce à sa taille. Le contenant lui-même ne surprend guère non plus : il m'a semblé reconnaitre, maquillé derrière de l'adhésif noir, un tube de médicaments comme ceux que tout géocacheur accumule par dizaines dans son atelier/garage/bureau/grenier/cave.


Et le camouflage ? Bingo ! C'est bien là qu'il faut chercher la spécificité, la singularité et la perfection de cette cache : dans sa fonction première. On oublie parfois que dans le mot "geocaching" se trouve le verbe "cacher". Sans aller jusqu'aux boites jetées à même le sol sur certains PowerTrails, il nous arrive parfois de réagir à l'inverse en pestant sur une cache trop bien ..... cachée. Après X secondes/minutes/heures (une durée extrêmement variable d'un géocacheur à un autre) de recherche infructueuse apparait la frustration de ne pas réussir à signer de logbook, parfois suivie d'un ego mal placé laissant croire que la boite a forcément disparu. Le DNF a beau être légitime la plupart du temps, il peut aussi arriver que l'échec soit lié à un redoutable camouflage (et donc au chercheur pas suffisamment inspiré ... contrairement au poseur).


Le camouflage mis en place ici par hicom06 a non seulement le mérite d'être fait maison, mais il est également d'une formidable efficacité, se fondant à merveille dans le décor. Ou plutôt devrais-je dire dans SON décor. L'environnement est bien évidemment à prendre en compte et il est indispensable d'adapter le camouflage d'une boite en fonction du spot : par exemple, poser un boulon magnétique tout neuf sur une barrière rouillée ne fera guère illusion (même si ce sera toujours mieux qu'un boulon magnétique sur un arbre). Jouer avec les matières, les couleurs ou encore les composants présents au PZ sont quelques pistes pour maquiller un contenant ou son enveloppe, et ainsi transformer une géocache en véritable caméléon.


Habituellement, sur ce blog, je fais le maximum pour éviter de spoiler une cache, par respect pour le travail du poseur et celui des chercheurs à qui je ne voudrais pas gâcher la surprise. Cette tradi étant toujours en activité (une nouvelle preuve de l'efficacité de son camouflage, auprès des moldus), je devrais m'arrêter là, mais j'ai l'irrésistible envie aujourd'hui de légèrement contourner la règle, juste une fois. Pourquoi une exception ? Les amoureux du spoil peuvent remercier mon nouveau collègue de travail que je harcè... que je tente d'initier au géocaching. Cet ex moldu a créé son compte et a même atteint sa première dizaine de logbooks signés (il me rend tellement fier...), et je sens qu'il n'est pas loin de basculer complétement. Pour l'appâter davantage et pourquoi pas le convaincre de franchir la frontière le séparant de l'olympe des comptes premium, je lui montre de temps en temps quelques photos ou vidéos pour lui prouver à quel point le géocaching et les géocacheurs peuvent être géniaux. Cette tradi et son camouflage ont ainsi fait partie de mes derniers partages de bureau. Et avant de donner la possibilité à ceux qui le souhaitent d'apprécier le superbe bricolage de hicom06, les autres peuvent fermer les yeux et cliquer sur ce lien pour sauter directement au n°3 de ce Top 5. Euuuuh faites plutôt l'un ou l'autre, parce que j'ai essayé de cliquer sur un lien en fermant les yeux et c'est pas facile facile.


ATTENTIOOOOOOOOOON.....


Révélation dans 5 ...


... 4 ...


... 3 ...


... 2 ...


... 1 ... !!!




La réaction de mon collègue fut, je cite, la suivante : « Waaaaaaah mais comment tu veux que je trouve ça moi ??? C'est vachement bien fait, c'est génial ! ». Analysons cette déclaration spontanée, en nous attaquant d'abord à la seconde moitié. Je dois dire que je rejoins entièrement mon compagnon d'open space : c'est vrai que c'est vachement bien fait ! Le bois et les teintes du subterfuge paraissent identiques à ceux de la barrière et du plancher voisins. Non seulement le camouflage est impeccablement réalisé, mais le dispositif se glisse également à la perfection dans son emplacement, en toute discrétion : l'exécution millimétrée cale aussi bien le contenant (le camouflage) que son contenu (la cache). Mais avant la phase d'admiration, c'est de la panique que l'on retrouvait dans l'exclamation de mon collègue : comment détecter l'indétectable ? L'observation jeune padawan, l'observation ! En tant que géocacheurs, nous avons un avantage important par rapport aux moldus : nous savons que quelque chose se cache ici, dans un rayon de quelques mètres. En étudiant le spot central et ce qui l'entoure, il est parfois possible de repérer quelques indices... De l'herbe piétinée par de précédents camarades nous guide vers le chemin à emprunter... Jouer au jeu des 7 différences (par rapport à un élément similaire alentour) permet de révéler un détail intrigant... Plus spécifiquement, sur cette tradi, les traces laissées sur le sol laissent deviner que quelque chose a été glissé ou frotté sur le bois...


Quel plaisir de résoudre une telle enquête ! Quelle fierté de venir à bout d'un tel piège, lorsque beaucoup de prédécesseurs s'y sont cassés les dents ! Quel soulagement de déceler un camouflage de cette qualité, prêt à céder un DNF après avoir passé un loooooooong moment à fouiner ! Ces sensations ont été vécues par tout géocacheur expérimenté, sous condition d'être suffisamment tenace pour ne pas renoncer et suffisamment passionné pour apprécier l'ingéniosité du poseur. Et c'est là aussi une des raisons de ce spoil exceptionnel : rappeler aux "vieux" géocacheurs que nous ne pouvons pas nous lasser de notre loisir, qui se renouvelle perpétuellement et qui ne cessera jamais de nous surprendre. Quant aux néo-géocacheurs ou futurs ex-moldus, si le fait de leur divulguer une fois de temps en temps l'un de nos secrets permet d'allumer une flamme et de les faire rejoindre notre communauté, alors ma mission est remplie (et je compte bien empocher 20% des abonnements premium souscrits). En tout cas, la réaction de mon collègue va me pousser à renouveler l'expérience.



3 - Phare du Cap Ferrat


GC code : GC1W94Q

# log : 2338

deder02 et moi ne nous quittons plus ..... toujours accompagnés de nos familles respectives, si cela permet de lever toute ambiguïté. Cette fois c'est au tour de mon ami de me faire découvrir son terrain de jeu estival : les Alpes-Maritimes et sa côte méditerranéenne. A peine les valises posées dans leur logement, nos hôtes nous emmènent faire une balade en fin de journée, sans doute pressés de partager avec nous cette si belle région. Et pour une première excursion, il faut avouer qu'ils ont placé la barre assez haut ! Le soleil, la mer, des paysages magnifiques, des points de vue splendides : bienvenue à Saint-Jean-Cap-Ferrat !




Nous voilà partis sur le "sentier des douaniers", un sentier littoral permettant de faire le tour du Cap Ferrat. Si le lieu est pourtant surnommé la presqu'île des millionnaires, ce ne sont pas tant les belles villas qui nous éblouissent (je ne cracherai pas dessus quand même) mais le décor environnant. D'un côté, l'eau turquoise vient caresser les rochers ou les escaliers plongeants dans les charmantes petites criques. De l'autre, de nombreuses variétés d'arbres (palmiers, pins, oliviers, ...) verdissent les bords du sentier. La promenade est vraiment des plus agréables, en particulier parce qu'elle est faite en compagnie des enfants et des amis, et pas même le DNF réalisé sur la prometteuse tradi "Mon endroit préféré au Cap Ferrat" ne pouvait ternir ce si bon moment.



Après quelques kilomètres de pas rêveurs, le Phare du Cap Ferrat apparait face à nous. Il faut dire qu'il surgit au bon moment, parce que les adultes ont beau être conquis, les enfants commencent à trainer des pieds : la fatigue de fin de journée pointe le bout de son nez ; la chaleur et la distance parcourue n'aident pas à l'atténuer ; la promesse d'une baignade sur le circuit est impossible à tenir ; les minutes infructueuses passées sur le DNF ont aussi causé de la frustration. Tous les ingrédients sont réunis pour mettre fin à la patience des enfants, et par conséquent celle des parents. Heureusement pour nous, alors que la grenade était sur le point d'être dégoupillée, le phare est venu apporter un peu d'exotisme dans le panorama déjà joliment fourni. Avec lui arrive une particularité à observer, une bâtisse à contempler (et peut-être à explorer), des histoires à raconter, et idéalement une boite à débusquer. Justement, cette cache, c'est épaulé par le neveu de deder02 que j'ai dû braver les obstacles naturels pour l'atteindre. Suivant aveuglément le GPS, nous nous sommes frayés un chemin parmi les arbustes (piquants) jusqu'à accéder à un spot prisé des graffeurs. Une chouette découverte, inattendue, doublée par celle de la cache quelques instants plus tard.



Une fois le logbook signé d'un rouge "Indiana Team", nous rebroussons chemin et regagnons le sentier. L'heure tourne, et la fin de journée se prépare à laisser entrer le début de soirée. Même s'il n'y a plus de géocaches au programme de la balade, il nous reste à contourner le reste du Cap Ferret avant que la nuit tombe. Il faut donc accélérer le pas, mais sans se précipiter, d'une part pour ne pas braquer les jambes fatiguées des enfants, et d'autre part pour continuer à admirer et profiter du décor où nous avons la chance de nous trouver. Surtout que, derrière nous, un fabuleux spectacle est en train de se mettre en place. En jetant un coup d'œil dans le rétroviseur, nous pouvons contempler, auréolée du soleil couchant, la vigie de pierre fièrement dressée face à la mer dorée. L'alignement quasi parfait reste un souvenir magique, que je partage avec plaisir avec vous aujourd'hui.




2 - #10 Montée Grand Morgon - Traversée des crètes


GC code : GC6J90X

# log : 2328

Suite et fin du ping pong des vacances d'été 2019, entre les Alpes-Maritimes de deder02 et les Hautes-Alpes de Teuche. Lequel des deux remportera le duel ? Quel département propose les plus belles visites ? Quel est le meilleur terrain de jeu pour le géocaching ? Plutôt mer ou plutôt montagne ? L'auteur de ce blog est-il corrompu au point d'influencer l'opinion publique via ce classement ? Si la réponse à la dernière question est connue de tous, je vous laisserai faire votre avis sur le reste avec un dernier récit et quelques photos supplémentaires.


Laissez-moi vous conter les aventures de l'Indiana Team sur la "Montée Grand Morgon" posée par AlbanLeclere... Cette série de 13 caches (initialement) vous est familière ? Soit c'est parce que vous connaissez ce sommet alpin culminant à 2324 mètres d'altitude, soit (et c'est nettement moins probable) vous vous rappelez cet extraordinaire Top 5 qui y faisait déjà référence. Il n'y a rien d'étonnant à ce que je vous en parle plusieurs fois, étant donné que cette randonnée est à peu de choses près un pèlerinage annuel pour ma petite famille. Mais avant que vous ne criiez au scandale du recyclage d'articles (ou même de géocaches), je dois vous préciser que, malgré la répétition de nos visites, chacune d'entre elles fut unique et différente. Allez, pour vous aider à comprendre et m'aider à sortir du sable mouvant, je vous glisse un incroyable visuel fait avec beaucoup d'amour (et un peu de Photoshop) :



Sur l'œuvre d'art ci-dessus, vous retrouvez une partie de la série mise en place par AlbanLeclere : les deux premières peuvent être réalisées en voiture, la #10 est aujourd'hui archivée, et celle symbolisée par le "HS" est une cache "Hors Série" installée quasiment au sommet du Morgon par wandersmann. La #3 se situe sur le parking, point de départ de notre randonnée pédestre jusqu'au Morgon. Croyez-moi, les tracés entre les différentes caches sont loin d'être aussi rectilignes sur le terrain, et aux innombrables lacets vient s'ajouter un dénivelé non négligeable ! Rien d'insurmontable toutefois, loin de là, même en famille. Une première "ascension" se fait ainsi progressivement depuis la cache #3 jusqu'à la #6, porte d'entrée sur le verdoyant cirque du Morgon, une vaste étendue idéale pour pique-niquer, récupérer quelques forces et observer les discrètes marmottes. Lorsque mes filles étaient petites, l'effort s'arrêtait là pour elles. Mais pas plus tard que l'an dernier, nous les avons poussées plus loin, et surtout plus haut. De la #7 à la #9 se trouve la véritable montée. Le dénivelé est de plus en plus important, l'ascension de plus en plus raide, la fatigue de plus en plus présente. Néanmoins, le fait de prendre de la hauteur offre aussi des points de vue de plus en plus spectaculaires.



Lorsque la cache #9 est atteinte, le sommet du Morgon l'est également. Nous voilà au plus haut point de ce pic, et avec lui des panoramas à ne plus savoir quoi photographier. Partout autour de nous, à 360°, la vue est à couper le souffle, presque littéralement. Le fameux lac de Serre-Ponçon semble entourer ce sommet, comme des douves protégeant le géant rocher. Vous comprendrez facilement pourquoi nous ne pouvons pas nous lasser d'une telle excursion, et pourquoi je me permets, 3 ans et 5 mois plus tard, de partager de nouveau avec vous quelques clichés, loin de retransmettre la beauté et le côté vertigineux de ce point de vue.





Jusqu'alors, le retour vers le cirque se faisait en revenant sur nos pas, autrement dit un aller-retour sur le tracé rouge de la carte précédente. Mais le fait d'être accompagné par l'inévitable deder02 m'a permis d'emprunter un autre itinéraire, de loguer des caches inédites pour moi, et de partager de nouveaux coups de cœur avec vous. Plus précisément, au lieu de faire demi-tour depuis la cache #9, nous avons simplement poursuivi la série de AlbanLeclere en passant par les caches #10 à #13 (tracé en jaune sur la carte) pour finalement rejoindre la #6 et compter à rebours jusqu'au parking. Et si j'ai choisi la #10 pour représenter cette magnifique boucle, c'est en raison de son titre qui symbolise pour moi LA nouveauté par rapport à mes visites précédentes : "la traversée des crètes".




Toutes mes excuses pour ces deux photos qui se ressemblent beaucoup, mais c'est comme si vous me demandiez de choisir entre la tarte aux pommes de ma grand-mère et la tarte poire-chocolat de mon épouse ! Je n'ai pas réussi à départager les deux tableaux ci-dessus, tant je suis amoureux de ce décor coloré. Attention toutefois car derrière le charme évident de ce paysage se cache un certain danger. Nous avons préféré laisser les enfants au cirque (du Morgon) car les abords des crêtes, parfois très étroites, sont relativement escarpés. Nous avons même croisé un passage très délicat où certains ont préféré faire demi-tour : l'absence de "chemin" laissait le choix entre escalader la roche ou la longer sur de maigres centimètres de largeur. Dans les deux cas, nos gros sacs à dos de randonneur-géocacheur n'aidaient pas vraiment à trouver l'équilibre indispensable ! Aucun regret de ne pas avoir emmené les enfants avec nous, et aucun regret non plus pour l'Indiana Team d'être passée par ici, bien au contraire ! Le fait d'avoir risqué nos vies sur ce fameux passage (c'est comme ça que nous l'avons raconté à nos dames, et c'est comme ça que les livres d'Histoire le raconteront) a pimenté l'expédition, nous n'avons aucun DNF à déplorer, et surtout, cette randonnée que j'affectionne tant s'est vue agrémentée de nouveaux cadres de dingue.


Mes chers lecteurs, je sens bien que l'excitation vous a gagné. Comment pourrait-il en être autrement avec de telles géoaventures ? Par conséquent, si vous vous délectez des articles de ce blog le soir, dans votre lit, avant de vous endormir, vous risquez de rencontrer des difficultés pour trouver le sommeil. Pas d'inquiétude, j'ai pensé à tout... Grâce à l'extrait vidéo (accéléré) suivant, il vous suffit de compter un à un les 1647 moutons que deder02 et moi avons croisés entre les crêtes et le cirque du Morgon (un énième instant inoubliable sur cette série). Pour plus de confort, je vous ai fait grâce du son ..... et de l'odeur.



1 - Ange ou Démon, Laon a ses secrets


GC code : GC62X4G

# log : 2387

Quittons les vacances, quittons l'été, quittons le sud de la France, et quittons même deder02 pour la conclusion de ce Top 5. Vous sentez cette dépression qui monte en vous ? Attendez... Ce n'est pas fini... J'ajoute le jour de la Toussaint, j'ajoute le froid de Novembre, et j'ajoute même une pluie incessante. Heureusement que la déco locale a été pensée pour les circonstances :



Bienvenue à Laon, préfec... Attendez une minute... Avant d'aller plus loin, sachez que le premier qui prononce le nom de cette ville "LA-ON" s'en prend une : est-ce que vous dites un "PA-ON" ou un "FA-ON" ? Non ? Bah alors c'est pareil avec Laon !!! Rooooooooh... #rageuxchauvin


Donc bienvenue à Laon, préfecture de l'Aisne. Habitant moi-même ce joli département du 02, c'est avec énormément de honte que je confesse ne jamais avoir visité Laon avant ce 1er novembre 2019. Nous avons donc profité de ce jour férié pour tenter de nous rattraper par l'intermédiaire de deux circuits : le premier dans les souterrains de la vieille ville avec la passionnante visite guidée "Secrets sous la ville" ; le second sur une partie du Plateau de Laon en suivant la wherigo "Ange ou Démon, Laon a ses secrets". Bien que les deux parcours aient en commun l'excellence et l'interactivité, c'est bien évidemment sur la géocache de Brounais que je vais m'attarder. Ce cher camarade s'est appuyé sur un audio-guide, lui même intitulé "Ange ou Démon, Laon a ses secrets" :



Non seulement Brounais a repris les différentes étapes du circuit touristique, mais il a également réutilisé les fichiers sonores en les intégrant eux aussi dans sa cartouche wherigo. Ce type de géocache correspond parfaitement à l'exercice, et le fait de déclencher les dialogues des comédiens en passant sur les waypoints définis ajoute autant de dynamisme que d'immersion. Ainsi, la visite interactive de Laon et de ses trésors se fait avec plaisir et intérêt, la wherigo nous faisant découvrir les différents points d'intérêt de la capitale axonaise : la cathédrale, la cour du Dauphin, le palais épiscopal, les remparts, la citadelle ou encore la porte d'Ardon.




Cerise sur le gâteau, l'itinéraire sous forme de boucle nous fait revenir à notre point de départ. C'est même un trio de cerises sur le gâteau : 1, un tracé intelligent qui évite un ultime aller-retour "inutile", 2, retour à la sublime cathédrale de Laon pour explorer l'intérieur après avoir observé l'extérieur au départ (ça aussi c'est intelligent), 3, ON PEUT ENFIN SE METTRE A L'ABRI DE LA PLUIE !!!!



Hopopop !! Je les vois venir les mauvaises langues (je pourrais même citer quelques noms) ! Certains se demandent ce que cette cache vient faire en première position de ce Top 5 ! D'autres encore se disent que Brounais n'a que peu de mérite d'avoir recyclé un circuit déjà existant, ses fichiers sonores, et même jusqu'à son nom ! A ceux-là je réponds que je ne suis absolument pas d'accord ! C'est une excellente idée de reprendre un circuit touristique, d'autant plus quand ce circuit est très bien fait, d'autant plus plus que Brounais ne s'en cache pas et cite toutes ses sources, et d'autant plus plus plus en le réinterprétant sous la forme d'une wherigo, interactive par définition. Ce procédé permet de faire découvrir à la communauté de géocacheurs une très chouette visite guidée, en apportant même une plus-value grâce à la boite finale et son logbook. Et c'est justement la conclusion de cette balade qui m'a amené à hisser cette cache en tête de ce classement : c'était tellement inattendu pour moi ! Quel culot ! Jamais je n'aurais osé dissimuler un contenant au niveau de ce "spot", un contenant de taille normale qui plus est ! Les avis divergent au sein même de ma petite famille : de la provocation pour certains, du génie selon moi. Cette fois je ne céderai pas à la tentation d'en dire plus, pour garder intact l'effet de surprise, et espérer que vous fassiez partie des 75% de géocacheurs à décerner un PF à cette wherigo. Foncez visiter la ville médiévale de Laon, foncez loguer cette cache culottée ..... et foncez-y de préférence un jour ensoleillé.



Mais aussi...


"#11-Mimacache" (GC7ZAQJ) rien que pour cette photo de l'ami clement0002, évoluant (avec respect) parmi les champs de maïs en l'absence de véritable chemin.




"« Et si on allait admirer le lac de Siguret » 5" (GC873N2), très jolie conclusion d'une série de 5 caches autour du lac de Siguret. En plus du décor ultra sympathique, le plaisir a été trouvé dans la diversité du géocaching : du drive-in, de la découverte de lieu (une charmante chapelle), de la T4 arboricole, et en guise de bouquet final cette letterbox originale qui porte bien son nom.


"Geocaching pour les geeks - #08 Nice" (GC3R98J) et "Geocaching for geeks - #06 Monaco (MC)" (GC4P4MW) parce que je ne pouvais pas ne pas citer ma série préférée de mysteries, au même titre que je ne pouvais pas merendre à Nice et Monaco sans aller concrétiser sur le terrain ces deux D5 décodées avec autant de souffrance que de plaisir. Oui oui, on appelle bien ça du sado-masochisme.


Nice (ci-dessus) VS. Monaco (ci-dessous)



"Nautilus" (GC7NBR7), comme quoi il n'y a pas que ATMO Studio et ses geeks, il y a aussi wawawoom et son Nautilus, un concepteur brillant et une énigme passionnante, géniale, du type de celles que j'affectionne le plus : les énigmes à tiroirs. Un autre régal SM !




"EZE Village" (GCVGN9) pour le charme de cette commune, pour la beauté de ce village perché, pour ses ruelles pavées et ses ravissantes boutiques, pour un moment de tranquillité et de détente. Cette tradi a malheureusement été archivée depuis ma venue, mais une Adventure Lab et sa mystery bonus ont fait leur apparition entre-temps. Et même sans géocaching, il ne faut pas manquer une promenade dans Eze Village si vous êtes de passage dans le coin...




"L'ancienne voie ferrée Acte II" (GC89VF8) par Jason_Wo, un géocacheur local qui, au même titre que yamathom, HinaHo ou encore clement0002, risque de devenir un classique sur ce blog. En m'aventurant sur son "ancienne voie ferrée", j'aurais pu penser ce jour-là qu'il serait indécrottable...



Pas du tout, au contraire ! Non seulement les boites de Jason_Wo présentent peu (pas) de défauts, mais ce talentueux poseur n'hésite pas à retirer ses impressionnants bricolages pour les remplacer par d'autres qu'il juge plus aboutis, plus résistants, ou simplement pour s'essayer à une nouvelle technique de fabrication. Cette tradi représente pour moi la première des caches que nous qualifions dans le coin de "caches dans le style Jason_Wo". Ses contenants sont façonnés, travaillés, originaux, uniques, appréciés, autant de qualités qui prennent de l'ampleur avec le temps.



En voici un exemple, aujourd'hui archivé, qui montre les prémices du "style Jason_Wo". Vous allez de nouveau entendre parler de Jason_Wo dans les futures publications de ce blog, et je dirais même qu'il y a de fortes chances pour que Jason_Wo devienne indéboulonnable (toutes mes excuses, ceci était le deuxième et dernier jeu de mots pourri sur cette cache ... m'en fous de toute façon l'article est fini ...).



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