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Les 10 caches de garenkreiz


Changeons complétement de profil aujourd'hui (c'est tout de même l'un des principes de l'exercice) avec un confrère pour qui compteurs et statistiques ont visiblement peu d'importance. Garenkreiz est un des plus "anciens" géocacheurs français en activité puisqu'il pratique la chasse aux tupperwares depuis 2001. Mais avec une petite centaine de caches en moyenne loguée chaque année, cet hédoniste du géocaching semble privilégier la qualité à la quantité, picorant une petite cache par ci, butinant une autre par là.

Mais j'en ai déjà trop dit, et je vais laisser garenkreiz présenter son "way of geocaching" à travers ses 10 caches sur 10 thématiques...


« Je suis Garenkreiz, un vétéran du géocaching en France puisque j'ai débuté en août 2001. Fasciné depuis l'enfance par les cartes, ayant découvert l'informatique au cours de mes études, pratiquant Internet et le web depuis le début des années 1990 et aimant les sorties en milieu naturel, il était normal que je me tienne au courant des évolutions de technologies comme le GPS. Après le déverrouillage de 2000 et l'apparition de récepteurs à prix raisonnable, la découverte des sites www.geocaching.com et www.confluence.org m'a fait sauter le pas de l'achat d'un petit appareil jaune à emporter en randonnée. »

« Depuis je géocache en suivant ma devise "Dilettante mais persévérant", profitant de déplacements pros, familiaux ou persos ou localement à l'occasion de géofootings. Persévérant dans la durée mais pas vraiment sur le terrain en cas de cache récalcitrante ou devant l'écran pour des énigmes tordues. Avec le temps, je me sens de plus en plus proche d'une approche "frugalité heureuse" privilégiant l'expérience et la qualité plutôt que la démesure, d'autant plus que je suis de plus en plus sensible aux conséquences environnementales de tous nos actes, même si notre futile loisir nous pousse à mieux connaître notre planète, et donc devrait a priori nous motiver à adopter une approche responsable ! »

1 - Sa première cache

Part I - Je t'Aime, Moi Non Plus

GC code : GC14FF


« Il y a un peu plus de 17 ans, peu de temps après avoir acheté mon petit GPS jaune dans un célèbre magasin parisien spécialisé dans les loisirs de plein air, après des essais sur la côte bretonne, première utilisation pour une sortie urbaine, en rollers dans le Paris du mois d'août. Beau temps, ambiance de vacances, trottoirs relativement dégagés. Après un tour pour voir une exposition photos sur les grilles du palais du Luxembourg, passage pour découvrir la cache GC14FF "Je t'Aime, Moi Non Plus" posée par Khao Mun Gai à proximité immédiate de la maison de Serge Gainsbourg. C'était une boîte de pellicule accrochée à un mobilier urbain. Auparavant, il avait fallu rentrer manuellement le point dans le GPS (je n'avais pas encore acheté le câble série propriétaire assez coûteux pour le brancher à un PC) et partir un peu à l'aveugle, ne pouvant pas à l'époque consulter aisément des cartes numériques. C'était du vrai "paperless" car on n'avait même pas fait d'impression ! Découvrir que ce système un peu farfelu du géocaching fonctionnait effectivement et qu'il y avait bien correspondance entre le monde virtuel du web et des objets sur le terrain a été le début d'une belle aventure dans une sorte de réalité parallèle, organisée par des initiés à l'insu du plus grand nombre. Pas de photos car à l'époque, nous n'avions pas encore investi dans un appareil photo numérique et n'avions pas le réflexe d'associer systématiquement des photos aux logs pour "se souvenir des belles choses". Mais il y a un projet de retour sur les lieux des trois premières caches trouvées pour agrémenter ces logs tristounets. A cette occasion, un peu de pub pour le programme Geocaching-Journal qui permet de générer facilement un compte-rendu illustré de ses aventures géocachiques. »

2 - Son camouflage préféré

Passez-moi le "22 à Issy"

GC code : GC2MEBX

« L'intérêt d'une cache étant pour moi avant tout son emplacement et la découverte de son environnement, passer trop de temps à chercher une cache trop bien camouflée n'est vraiment pas mon truc. Bien sûr quand on réussit à trouver, il y a toujours une petite satisfaction et un sentiment de connivence avec le poseur mais je préfère quand le géocaching est un bonus à une belle sortie et non une activité qui casse trop le rythme d'une balade ! Pour les caches urbaines, c'est un peu différent : le camouflage peut être vraiment indispensable à la survie de la cache. Dans ce domaine, je suis séduit par l'audace de ceux qui osent faire des caches clairement visibles aux yeux de tous, appliquant la méthode de la nouvelle d'Edgar Allan Poe "La lettre volée". Par exemple, le boîtier télécom de la cache GC2MEBX "Passez-moi le 22 à Issy" par Shalmeneser qui était de plus un clin d’œil au Centre National d'Etudes des Télécommunications tout proche. Le secret peut être maintenant dévoilé car la cache a disparu tout comme le CNET qui a été rasé. »


3 - Sa boite favorite

Patrouilles

GC code : GC4QXAY

« Pour l'inventivité je choisis la cache GC4QXAY "Patrouilles" que j'ai eu le plaisir de découvrir lors d'un event en présence de son auteur Le_club_des_5 : l'originalité ne s'applique pas vraiment à la cache elle-même mais au dispositif qui permet de la trouver. Après avoir décodé une énigme basée sur la reconnaissance d'avions de voltige, il fallait grimper dans la lande au-dessus d'un défilé de la Vilaine pour découvrir une première grosse boîte qui était en fait un écrin très professionnel contenant des pièces détachées positionnées chacune dans son alvéole en mousse. Après avoir monté un appareil spécifique en suivant les explications un peu abscons de la description, il fallait en positionner les pieds dans trois cavités creusées dans un gros rocher proche et tourner des mollettes pour donner la bonne inclinaison en la vérifiant avec le niveau intégré. On pouvait alors regarder par l’œilleton d'une longue vue qui pointait vers l'emplacement final. Un impressionnant travail de bricolage et une belle mise en valeur d'un superbe lieu (j'ai une cache sur la falaise juste en face !). »


4 - Son plus beau spot

Blood of the Living Rocks

GC code : GC3FA86

« Comme LeChercheurLensois, j'aurais pu choisir le fond de la Death Valley avec son paysage époustouflant mais ce sera un autre magnifique spot de l'ouest américain. J'avais repéré depuis longtemps un superbe paysage de grès paysagers disponible notamment comme fond d'écran sur un certain système d'exploitation. En allant sur des forums de voyage pour préparer un séjour aux US, j'ai découvert qu'il s'agissait d'un endroit nommé "The Wave" situé sur la réserve "Coyottes Buttes North" au nord du Grand Canyon. L'accès à cette zone est géré par le BLM (Bureau of Land Management), un peu l'équivalent de l'ONF là-bas, qui, pour préserver le site et éviter la trop rapide dégradation du sol assez fragile, n'accorde que 20 permis de visite par jour, tirés au sort. Plus de trois mois avant notre départ en vacances, nous avions participé sans succès à la loterie en ligne pour allouer 10 places : The Wave a donc été rayée de la longue liste des visites du voyage (consolation : nous avions eu 4 des 200 permis quotidiens pour monter à Half Dome dans le Yosémite). Au mois d'août, un peu déçu par le camping dans la ville de Page, nous avons décidé d'aller un jour plus tôt que prévu du côté de la ville de Kanab, ce qui nous a permis de participer à une nouvelle loterie pour 10 visites à The Wave, à faire le lendemain. Par chance, nous avons été le deuxième groupe tiré au sort, prenant 4 places d'un coup au grand désespoir des nombreux autres groupes encore en attente. A l'issue de l'affectation, petit briefing par les rangers sur les consignes environnementales à respecter, sur l'équipement à avoir (véhicule avec garde au sol suffisante, carte topographique, boussole, eau, chapeau, etc...) et sur les dangers de la zone (insolation, orages, flash flood, erreur d'orientation, chute...). A l'époque, le rappel de ces précautions nous avait semblé un peu exagéré et typique de l'encadrement américain dans les parcs naturels mais il y a eu cet été dans cette même zone un décès causé par la chaleur et la déshydratation ! »


« Nous sommes donc partis le lendemain matin de bonne heure pour aller récupérer sur place les informations nécessaires pour pouvoir loguer la earthcache GC3FA8 "Blood of the Living Rocks" par Touchstone. Une très belle randonnée dans un paysage assez varié : formations rocheuses, dunes, rivière asséchée, petit canyon. Nous n'avons rencontré que deux autres visiteurs et aperçu au loin un groupe qui avait pris un guide pour cette sortie. Ayant subi une dizaine de minutes de pluie pas très forte pendant la randonnée, nous avons été très étonnés de découvrir au retour que la piste était coupée par un torrent boueux à deux endroits et qu'une portion avait été recouverte de sable et de cailloux : heureusement que la voiture de location avait quatre roues motrices ! »


« Bien sûr quelques belles photos ont pu être prises de ce phénomène géologique très esthétique et le fond d'écran a pu être remplacé par une image maison ! Un très beau souvenir de géocaching pour nous, qui est devenu encore plus précieux depuis que la cache a été archivée car, donnant la position exacte du lieu, elle était censée favoriser les visites clandestines. Un petit rappel sur les possibles conséquences écologiques de notre activité préférée ! »


5 - Son event

15 ans de géocaching en Bretagne

GC code : GC6GFKY

« L'event que je retiens est GC6GFKY "15 ans de géocaching en Bretagne" organisé par le dynamique et sympathique C2iC pour commémorer la pose de la première cache bretonne GC1424 "Geo Cache du Moulin de Keriolet" à un superbe endroit sur les hauteurs au sud de la baie de Douarnenez. C2iC avait bien fait les choses : drapeau TB pavoisé, plaque commémorative et discours ! Il ne manquait qu'un bagad et une remise de décoration pour que la cérémonie soit parfaite. En tant qu'ancien combattant, mon plus grand plaisir a été de rencontrer le premier poseur Mathias Herberts. »


« Pendant des années, étant donné que la cache n'avait pas eu de visite déclarée sur le site, j'avais secrètement espéré que la cache n'ait jamais existé pour pouvoir revendiquer moi-même le titre de premier poseur. Mais Mathias nous a raconté ce jour-là dans le détail l'histoire de cette cache et les circonstances de la pose : il avait apporté le vieux journal de bord qu'il avait conservé et qui avait bien été rempli. Cette cache est donc bien la première posée en Bretagne et la 6ème en France, en excluant pour l'instant la cache "FRANCE1" supposée être à Versailles mais n'ayant jamais été trouvée. »


« Cet événement a été l'occasion de rassembler des géocacheurs des quatre coins de Bretagne et d'ailleurs. Organisé par C2iC au nom des Breizh Géocacheurs, il préfigurait la création de cette association l'année suivante, C2iC en étant légitimement le premier président ! »


6 - Son DNF

L'Ange Déchu

GC code : GC15P68

« Il y avait eu de nombreuses visites au Mont-Saint-Michel: pour y dormir, le visiter dans tous les sens, des cachots touristiques aux toits de l'abbatiale, pour y poser ou maintenir une cache, pour y regarder les voitures se noyer ou des bateaux aborder ou s'y amuser à le rejoindre en passant sur des barques mais je n'avais pas encore eu l'opportunité de faire une grande sortie dans la baie. A l'occasion d'une sortie de convivialité professionnelle, notre groupe avait prévu un aller-retour à Tombelaine avec un guide et j'espérais m'éclipser discrètement pour aller chercher la cache en essayant de ne pas déranger la nidification en cours. Malheureusement, nous avons pris du retard à l'aller et pour être à l'heure prévue au restaurant, la pause près de Tombelaine a été fortement écourtée. De toute façon, un goéland avait installé son nid juste au-dessus de l'endroit présumé de la cache et il n'aurait pas été raisonnable de tenter de la trouver. Une excellente journée dans l'ensemble mais un DNF pour une cache située en ligne de mire de ma propre cache sur le Mont. La cache a été archivée depuis, une autre cache physique a été installée mais a disparu elle aussi : il y a maintenant une earthcache mais cela n'a pas tout à fait la même saveur ! »


7 - Son énigme préférée

Mystery Game #2 : Alerte à la bombe 💣

GC code : GC2X3Y6

« A priori, je ne suis pas un grand fan des énigmes "prise de tête" qui gaspillent un peu gratuitement un temps précieux. Surtout si l'énigme ou sa méthode de résolution n'a aucun rapport avec le lieu où est située la cache. Je n'ai donc pas tenté de résoudre la plus ancienne cache mystère française non trouvée située à moins de 15 kilomètres de la maison GC4356H "FLEURS ET JARDINS #2 TULIPE niveau 10". Par contre, certaines caches mystères encouragent la collaboration plutôt que les essais/erreurs solitaires. J'ai donc beaucoup apprécié la cache GC2X3Y6 "Mystery Game #2 : Alerte à la bombe" par Surfoo qui en plus a partagé en logiciel libre l'application qui permet de tester la présence d'une bombe à Paris. En fait le dégrossissage de la recherche se fait en mode coopératif mais à un moment donné, il faut tester assez fastidieusement de nombreux emplacements. Étant allergique à toute tâche répétitive qui peut s'automatiser, en parfait démineur moderne, j'ai donc programmé un robot GreaseMonkey pour faire ce travail dangereux et essayer consciencieusement toutes les positions en spirale à partir d'un point pour finir par déclencher la bombe ! Ensuite il a fallu près d'un an pour avoir l'occasion de passer dans le bon quartier de la capitale pour trouver le contenant. Depuis j'ai gardé l'URL dans la barre personnelle de mon navigateur et je vais régulièrement participer aux recherches. Il est toujours intéressant d'observer les différentes stratégies mises en œuvre, certains géocacheurs gaspillant leur jeton pour un sondage qui n'apporte aucune information supplémentaire. Pour ma part, je choisis toujours la recherche dichotomique qui est statistiquement optimale ! A quand le développement d'une IA dédiée au géocaching ? »


8 - Sa cache la plus sportive

LE THABOR 3178 m

GC code : GC30EZW

« Pratiquant régulièrement le géofooting en appliquant souvent la règle "2 découvertes max, 2 minutes de recherche max" pour faire durer le plaisir, j'ai donc un bon pourcentage de caches sportives. Par contre, je n'ai pas encore fait de T5 arboricole : c'est un des objectifs pour mes 17 prochaines années de géocaching. Je choisis donc plutôt une cache associée à une belle randonnée. J'aurais pu choisir le sommet de Half Dome, le fond du Grand Canyon ou la Faja de las Flores à Ordessa qui sont de très bons souvenirs de caches dont l'approche nécessite un certain effort physique. Mais j'apprécie particulièrement les Alpes du Sud et je retiens donc la cache GC30EZW "LE THABOR 3178 m" par baragatti. N'étant pas retourné dans la vallée de la Clarée depuis un petit séjour hivernal gracieusement organisé par l'Armée Française, tendance biffin, il y a fort longtemps donc, cette cache était l'occasion de progresser dans le challenge GC2CCR8 "Le Challenge des Altitudes #3 : L'Apprenti Guide" avec une découverte à plus de 3000 mètres. Après une nuit au refuge des Drayères, nous avons cheminé tranquillement au milieu des lacs du bassin de la Durance, dans des pierriers du bassin du Pô, sur des névés du bassin de l'Isère pour enfin rejoindre le sommet parmi les nombreux italiens qui montent depuis la Vallée Etroite. Outre la vue magnifique au sommet incluant l'Oisan et le Viso bien sûr mais aussi le massif du Mont Blanc et le Cervin, la rando permet de découvrir de vieilles bornes frontières du Royaume de Savoie et une charmante petite chapelle d'altitude. Une superbe journée de marche en montagne qui nous aura permis de récolter 6 caches, presque un power-trail pour nous ! »



9 - Son meilleur souvenir

LE MAT DE L'ILE LOSQUET

GC code : GC6HJ9Y

« Même en ayant moins de 2000 caches au compteur, pas facile de choisir sa meilleure expérience sur une longue durée, le temps faisant son œuvre. D'autant plus que l'expérience vécue est très subjective et dépend bien sûr de la cache mais aussi de la façon dont on pratique : on peut décider qu'une cache à quelques kilomètres de chez soi, a priori intéressante au départ, va devenir inoubliable. C'est ce que nous avons fait en septembre dernier avec la cache GC6HJ9Y "LE MAT DE L'ILE LOSQUET" de fanch22:). Profitant d'une belle fin d'été, d'une marée favorable, ayant expérimenté le canoé-camping l'été précédent au Québec et encouragés par un log sur notre cache GCJ8GW "Following the furrow" au bout du Sillon de Talbert, nous avons décidé de faire ce que nous envisagions depuis de nombreuses années en contemplant les beaux paysages du Trégor : un bivouac sur un îlot désert. Nous avions déjà été à l'île Losquet, avant le géocaching pour y découvrir des antennes ionosphériques, depuis le géocaching pour faire la cache GC4WFY4 "L'abri du carrier", souvent à pied par grand coef, parfois en kayak mais jamais pour y passer la nuit. L'énigme correspondant bien à l'historique de l'utilisation de l'île pour la mise au point d'une antenne de communication satellitaire a été résolue rapidement et avec plaisir. Sur le terrain, après un trajet en canoé en début de soirée, une installation rapide à la nuit tombante et un dîner à la bougie, nous avons pu tranquillement profiter du bruit des vagues, des éclats des phares et du ciel étoilé. Le lendemain matin, après un flamboyant lever de soleil, recherche de la cache sur le trajet vers le point d'embarquement : une boîte toute simple derrière 3 cailloux mais qui aura permis d'engranger un très bon souvenir. »





10 - Sa cache bonus

Far & Away Long Distance Cache

GC code : GC178C

« La cache bonus est un petit sourire de plus vraiment inattendu, qui est apparu sur nos cartes 5380 jours après la découverte de la cache correspondante sur le terrain ! En 2015, j'ai constaté l'existence des caches baladeuses quand Silvana m'a envoyé par la poste depuis le Portugal la cache GC1A74 "Hitchhiker 42". J'avais ensuite placé cette cache créée par WetBell dans ma propre cache GC1C1A "A l'ombre de la merveille" car ces deux ancêtres étaient nées à seulement un jour d'intervalle de chaque côté de la Manche et j'avais oublié ce type de cache. Un peu plus tard, en 2017, je me suis replongé dans les logs des premières caches du Trégor pour retrouver le parcours des pratiquants d'alors. Je suis tombé sur aquintanar qui avait trouvé juste avant moi la cache GC2CB0 "Boite sans sardines", sixième cache bretonne (et seconde trouvable par moi puisque j'en avais installé quatre autres). Bizarrement aquitanar avait déclaré ce même jour de février 2002 la découverte d'une cache en Utah. Je sais qu'il existe des joueurs qui semblent avoir des jets privés ou même disposer d'un Tardis. J'ai le projet de faire un film d'animation sur le parcours erratique de l'un d'entre eux mais c'est une autre histoire ! Mais dans ce cas-là, le log de aquitanar était bien légitime car il avait trouvé et déposé en Bretagne une autre cache baladeuse GC178C "Far & Away Long Distance Cache" créée par TheAdventurers. En regardant dans mes archives photographiques, je me suis aperçu que nous avions rencontré aussi cette cache mais ce jour-là nous étions deux familles avec des enfants gambadant dans les rochers et nous n'avions pas percuté qu'il s'agissait d'une cache, malgré l'étiquette présente ! Autant j'aurais des scrupules à loguer une earthcache à un endroit visité avant sa pose et même avant l'apparition du géocaching, autant je me suis permis de loguer cette trouvaille, preuves à l'appui ! »


« Malheureusement, mi 2017, Groundspeak a décidé unilatéralement de supprimer ces caches itinérantes. Des reviewers volontaires se sont-ils plaints du travail supplémentaire pour valider la mise à jour des coordonnées de ces caches ? Des esprits chagrins et trop rationnels ont-ils dénoncé ces caches qui ne rentraient pas dans les cases, faussaient les belles statistiques et permettaient de voyager sans émettre de CO2 ? Ou Groundspeak a-t-il prévu, comme pour les virtuelles, d'en remettre en circulation à l'occasion d'une opération marketing ? Dommage d'avoir mis à la retraite de vénérables caches après seulement une bonne quinzaine d'années de bons et loyaux services ! »

Je ne sais pour vous, mais personnellement, j'ai trouvé passionnants les récits de l'expérimenté garenkreiz ! J'ai l'impression d'avoir assisté à la conférence d'un captivant professeur d'Histoire-Géographie spécialisé en géocaching, d'un côté avec les reliques disparues (les caches itinérantes, les GC codes à 6 caractères...), de l'autre avec des paysages extraordinaires qui me font clairement rêver.

Pour tout cela j'adresse mes plus sincères remerciements à garenkreiz, merci énormément pour avoir partagé avec nous ces merveilleux souvenirs ! D'autres candidats sont dans les starting blocks pour les prochains épisodes, avec des profils encore différents... A qui le tour ?


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