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Top 5 de mes caches 1601 à 1700

En tant que géocacheur (et même de manière générale), mon pire adversaire du moment n'est ni la pluie, ni la tique, et pas même le lierre ! Non, mon ennemi juré ces derniers mois, c'est le temps. Pas le temps de sortir signer des logbooks, pas le temps de cogiter sérieusement sur les mysteries en attente, pas le temps de réaliser une tournée de maintenance, pas le temps de me pencher sur mes projets de caches et d'events (encore des résolutions qui risquent de ne pas être tenues...), et malheureusement pas le temps d'écrire les articles de ce blog, malgré une envie intacte.


Rendez-vous compte : la sévère mais juste sélection des 5 caches de ce Top a été entamée en juillet dernier. Il m'aura fallu 4 mois pour parvenir à trouver le temps de rédiger les textes correspondants. Certes, la plume est aussi jolie que le minois de l'auteur, mais tout de même, 4 mois !! Du temps, je vous en ai fait perdre assez avec cette introduction aussi peu inspirée que le reste de cet article (de ce blog ?), alors je vous laisse prendre connaissance de mes 5 chouchous parmi mes découvertes 1601 à 1700. On se retrouve en juin 2023 pour le prochain Top 5 !



5 - GeoNord 2017 - Oxygen


GC code : GC69XKT

# log : 1668

Le GeoNord 2016 avait déjà été acclamé par mes soins sur ce blog, le GeoNord 2017 fait lui aussi partie d'un Top 5, et [SPOIL ALERT] le GeoNord 2018 méritera tout autant sa place dans mon panthéon des events d'exception. Quoi de plus normal quand une équipe organisatrice aussi incroyable possède un tel débit d'idées originales et les met en exécution avec brio ?


Après un premier event consacré à la terre en 2015, un deuxième sur l'eau devenu Mega en 2016 (leur premier Mega fut d'ailleurs aussi le mien), la Team GeoNord triple la mise en 2017 sur la thématique d'un troisième élément : l'air. Au revoir le parc de la porte du Hainaut, son plan d'eau et ses pédalos de l'an passé, place à l'aérodrome de Saint Omer et ses avions ! Le lieu de la fête est toujours choisi avec intelligence dans le thème, tout comme les nombreuses activités qui y sont proposées. S'il était possible de réserver sa place pour un baptême de l'air, eRudy et moi, accompagnés de nos compagnes et enfants, avons opté pour des activités plus familiales tout en tournant autour du géocaching, à l'image de ces hélices jouant le rôle de logbook :


"Comme d'habitude", le GeoNord ne laisse aucun répit aux pauvres géocacheurs venus confirmer sur place leur Will Attend : impossible de s'ennuyer ! Café de bienvenue, innombrables objets voyageurs (aussi bien sur les véhicules des visiteurs que dans les grosses caisses prévues à cet effet), boutiques spécialisées, capsule temporelle à alimenter, jeux en tout genre (lancer de pet tube, estimation, tombola ..... et châteaux gonflables ô combien chéris par les enfants), initiation T5, ..... nous sommes chez le Disneyland de Groundspeak !


Bien entendu, les organisateurs n'ont pas chômé non plus du côté des caches, avec de quoi occuper tout le week-end (et plus encore). Parmi les nombreuses poses pour l'occasion, je retiendrai les habituelles earthcaches et wherigos de qualité, le Power Trail 100% letterbox (103 + bonus) que nous n'avons qu'effleuré lors d'une petite boucle pédestre autour de la Coupole d'Helfaut, mais aussi d'autres caches que j'aurai plaisir à vous raconter à travers le prochain Top 5...


Et puis que serait le GeoNord sans ses excellentes labcaches ? Elles aussi ont pour la plupart respecté la thématique de l'air : catapulte, canon à air, pompe ou encore frisbee ne sont que quelques exemples des accessoires utilisés via les 20 labcaches du jour, un parcours aussi ludique que varié où petits et grands se sont énormément amusés.



4 - Monument Allemand de SÉRY-LÈS-MÉZIÈRES


GC code : GC594ER

# log : 1667

Nombreuses sont les raisons qui me font adorer une cache en particulier, jusqu'à lui attribuer un point favori. Parmi elles, je pourrais citer une boite au camouflage redoutable, un mécanisme pimentant l'ouverture du contenant, un bricolage remarquablement exécuté, une énigme conçue avec talent et géniale à résoudre, un spot ou magnifique ou insolite ou les deux à la fois, et même parfois simplement un moment exceptionnel passé avec mes compères du jour, amis ou famille.


Et puis il y a ces caches qui, au premier abord, ne paient pas de mine, mais qui au final révèlent un énorme trésor historique ou culturel. Je parle de ces caches dont les coordonnées plantées au milieu de nulle part nous emmènent à travers bois et champs découvrir un souvenir complètement perdu, mais ravivé par le géocaching et le poseur.


Dans mon secteur, HinaHo est le maître du genre (en plus d'être un excellent bricoleur), lui qui m'a déjà cueilli avec cette pratique à plusieurs reprises, notamment avec une chapelle isolée en pleine campagne ou encore un mémorial concluant un long et très étroit chemin boisé. Mais il n'est pas le seul à exceller dans ce domaine : Les hein ouais ! se sont spécialisés dans le repérage de vestiges de la première guerre mondiale, tels que mémorial, bunker et autres monuments, parfois invisibles à ceux qui ne sauraient pas où regarder. Je n'oublierai d'ailleurs jamais ma 189ème découverte sur leur tradi d'un mémorial australien complètement coupé du monde, un souvenir impérissable pour le meilleur ..... et pour le pire.


Bien que le titre de cette tradi annonce la couleur, ce n'est qu'une fois sur place que la surprise se crée et que le plaisir se savoure. En compagnie de ma fille cadette, le GPS nous demande de quitter le goudron pour emprunter un chemin de terre peu accueillant pour la voiture (aïe, les douloureux souvenirs refont surface...). Prudemment, nous progressons avec le véhicule jusqu'à ce que nous arrivions à la croisée d'autres chemins et que la suite du trajet ne me paraisse plus raisonnable en voiture. Nous descendons du véhicule (toujours rien à l'horizon) et poursuivons la progression à pieds, guidés par le smartphone. Après quelques enjambées sur le chemin de terre, nous finissons par apercevoir au loin une curieuse colonne, dissimulée par la végétation, et pas beaucoup plus haute que ma fille de 6 ans.



Ici, au beau milieu des champs, se dresse timidement une stèle, un monument qui n'a rien de monumental, mais qui vient saluer avec émotion et fierté la mémoire de 39 soldats français et 3 combattants allemands tombés non loin de là le 30 août 1914. Comme quoi, une fois encore, je constate que le géocaching possède de nombreuses facettes, jouant ici un rôle important et indispensable dans le devoir de mémoire.



3 - Kamakura Lucky Deities


GC code : GC3457K

# log : 1649

Le géocaching n'est évidemment pas mon seul loisir, et parmi mes autres passions, l'une d'elles lui est étroitement liée : le voyage. Ma première destination "lointaine" fut mon voyage de noces au Brésil, un circuit inoubliable de par les circonstances bien entendu, mais aussi en raison des incroyables paysages traversés, des merveilleux sites visités, de la gastronomie si savoureuse, de la culture et de l'accueil brésiliens, bref, en un mot : le dépaysement. Cette échappée sud-américaine fut le déclencheur d'un goût inaltérable pour le voyage, une drogue dont la seule limite réside dans le porte-monnaie.


A l'époque, j'étais un jeune marié mais aussi un moldu, n'apprenant l'existence du géocaching que 5 ans plus tard. Je n'ai donc pas eu le plaisir de signer de logbook brésilien, et je n'en aurai certainement plus jamais l'occasion (il y a tellement d'autres merveilleux pays à visiter, et pas assez d'une vie pour en faire le tour), comme ce fut le cas pour les autres destinations parcourues entre 2007 et 2012 (Vietnam, Jordanie, Croatie, ...). N'y voyez là aucun regret, bien loin de moi cette idée ! J'ai eu tellement de chance de pouvoir me rendre dans ces superbes pays ! Toujours est-il que, depuis ma nouvelle vie en tant qu'ex-moldu, j'essaie d'associer tourisme et géocaching, en particulier à l'étranger, histoire de rapporter dans mes valises le virtuel souvenir du pays correspondant.


Alors forcément, quand Mme Teuche et moi-même avons fêté nos 10 ans de mariage au Japon, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller taquiner quelques boites nippones. Soyons clairs : le géocaching n'a jamais été une priorité ..... mais j'ai malgré cela réussi à débusquer une cache par ville traversée, certaines de ces caches me laissant des souvenirs plus marquants que d'autres, à commencer par celle trouvée à Kamakura.



Kamakura reste et restera un merveilleux souvenir, d'abord pour les sites remarquables que nous avons eu la chance de visiter, comme par exemple son impressionnant bouddha de bronze de 13 mètres de hauteur. Pour ma part, j'ai préféré me balader au sanctuaire Tsurugaoka Hachimangu. Son temple trône au sommet d'un grand escalier et surplombe un parc très agréable à parcourir, un parc où se mêlent lanternes de pierre, fontaines purificatrices et prières suspendues, un parc où l'eau se fraie un chemin parmi les bambous et sous les ponts arrondis, un parc où la quiétude règne malgré le flot incessant de visiteurs.




Et puis parmi ces visiteurs, nombreux sont ceux à arborer des coiffes colorées. Petits chapeaux jaunes pour les uns, casquettes bleues pour les autres : ce sont des écoliers venus de différents établissements, et plus que la beauté des lieux, ce sont eux qui me font retenir cette cache. Un groupe de ces écoliers nous a sollicités afin de répondre à un questionnaire, et lorsqu'un anglais franco-picard percute un anglais japonais de moins de 13 ans, la compréhension n'est pas toujours au rendez-vous. Mais le sourire, les rires, la bonne humeur, la gentillesse et la politesse de ces enfants ont pulvérisé la barrière de la langue, faisant présage de l'accueil inégalable de la population japonaise envers les étrangers qu'elle reçoit. Une rencontre inoubliable immortalisée par le cliché ci-dessous, avec une Mme Teuche pas peu fière d'avoir aidé de jeunes japonais dans leurs devoirs ^^




2 - 多宝塔 (Tahou tower)


GC code : GC5GX35

# log : 1653

Poursuivons le géocaching au pays du soleil levant avec un site classé parmi les trois plus beaux du Japon : le sanctuaire Itsukushima.



Situé sur l'île de Miyajima, il est particulièrement célèbre pour son torii baignant dans les eaux de la mer. D'une hauteur de 16 mètres, ce typique portail japonais qui semble flotter représente la séparation entre le monde "terrestre" et le monde sacré. Ce gardien posté au pied des montagnes est véritablement impressionnant, majestueux même.



La cache quant à elle nous détourne quelque peu de ce site passionnant mais touristique pour nous emmener découvrir d'autres merveilles, peut-être moins connues. Quittant le sanctuaire et la plage, quelques marches de pierre moussue nous font prendre de la hauteur. Au bout du charmant escalier, je tombe nez-à-nez avec la tour Taho, et si le monument est bien plus imposant que celui décrit dans le n°4 de ce Top, l'accès quasi secret et la surprise de sa découverte sont similaires.



Le lieu, protégé de la masse touristique, est d'un calme très apprécié. Pas un seul visiteur dans le secteur, pas même un moldu ! J'ai tout le loisir de mettre la main sur la cache et de signer le logbook. La remise en place sera plus compliquée avec l'arrivée d'un autre promeneur (sujet de dissertation : est-il plus discret de géocacher dans la foule ou dans un environnement presque désert ?), mais ceci n'est qu'un détail à côté de l'exotisme de l'endroit offrant une vue panoramique sur l'île de Miyajima, notamment sur la pagode à cinq étages du temple de Senjokaku.




1 - Shiosai-Bashi


GC code : GC2RB5Q

# log : 1648

Kamakura, Miyajima, Hakone, Hiroshima, Nara, Kyoto, Osaka... Des dizaines et des dizaines de merveilleux souvenirs resurgissent lorsque je repense à ces villes et ces lieux que nous avons traversés lors de notre circuit au Japon. Mais s'il ne fallait ne retenir qu'une seule destination, c'est sans aucun doute Tokyo qui triompherait dans mon cœur. Je suis complètement tombé amoureux de la capitale japonaise ! Je l'ai adorée à un tel point que je serais prêt à repasser une semaine UNIQUEMENT à Tokyo, pour la découvrir plus encore, elle qui est tellement riche et qui a tellement à offrir !




Le Japon est un pays incroyable à parcourir, en particulier en raison de la diversité qu'on y trouve. Le pays est réputé pour le fameux contraste entre modernité et tradition, et cet entrelacement s'exprime de la manière la plus probante à Tokyo. On a beau se trouver dans la plus grande ville du monde, où tout semble filer à vive allure, les tokyoïtes demeurent attachés à leur culture et à leurs religions. Parmi les sites les plus fréquentés (par les touristes ET les habitants), on retrouve le temple Senso-ji du quartier Asakusa et son très célèbre portail Kaminarimon. Une fois la lanterne rouge de 700 kg (la plus imposante du Japon) dépassée, une grande allée bordée de charmantes boutiques mène aux pagodes du sanctuaire.



Chaque quartier possède son ambiance, ses atouts et son propre charme. Akihabara par exemple est un passage incontournable pour tout geek qui se respecte. On est ici plutôt dans un monde d'hyper modernisme et d'électronique. C'est animé, coloré, ça bouge. Les écrans géants côtoient les boutiques de gadgets, de figurines et autres goodies.




Tokyo, c'est l'exotisme à l'état pur, et un dépaysement garanti ! Vous pouvez vous extasier à chaque coin de rue, vous ne savez plus où donner de la tête, et vos yeux se posent sans cesse sur un détail inhabituel : une hôtesse déguisée en écolière par ci, un vendeur de poulpes grillés par là, un bar à chats de ce côté, un magasin d'objets kawaii de l'autre...


Et puis que serait un voyage réussi sans une gastronomie mémorable ? A tous les amateurs de préjugés, sachez que je n'ai pas mangé un seul sushi durant mon séjour ! La culture culinaire japonaise est au moins aussi variée et succulente que la française ! A Tokyo par exemple, je me rappelle parfaitement la délicieuse saveur du tonkatsu, le fameux porc pané à la japonaise (wow j'ai trooooooooooooooop faim subitement). N'oublions pas non plus les innombrables stands de rue et autant d'occasions de tester des petits en-cas atypiques : dorayaki et taiyaki (gâteaux fourrés aux haricots rouges), melon pan (brioche japonaise), brochette de fraises blanches, ou encore barbe à papa multicolore...




Bon... De quoi on parlait déjà... ? Ha oui ! Géocaching ! Si je vous parle autant de Tokyo, ce n'est pas en tant qu'ambassadeur de son Office de Tourisme, non, si je vous parle avec tant de ferveur (mais aussi de maladresse ... et avec une éloquence des plus discutables) de Tokyo, vous l'aurez compris, c'est parce que j'aime profondément cette ville, et c'est cet amour qui rend la cache tokyoïte Shiosai-Bashi (ma première loguée au Japon) si particulière à mes yeux.



Laissez-moi vous replonger dans l'ambiance... Après une première journée passée au Japon et avec les premiers paquets d'étoiles dans les yeux, la nuit tombe sur Tokyo. Une fois le dîner terminé, Mme Teuche et moi décidons de prolonger le plaisir en sortant de l'hôtel pour nous balader dans les rues alentour. Nous nous laissons d'abord guider par la vie nocturne, les lumières, les sons, les odeurs des terrasses de restaurant, et même les curieux rayons des supermarchés ouverts 24 heures sur 24. La promenade est hyper agréable, et bien qu'il fasse nuit et que nous soyons dans la plus grande ville du monde, nous nous sentons complètement en sécurité, rassurés, sereins. C'est ensuite le smartphone qui nous donne la direction à prendre. Pas après pas, mais dans la main, nous approchons du PZ de cette tradi. Là, sous un pont, nous parvenons à détecter la boite, au bord de l'eau où se reflètent les centaines de lumières des immeubles voisins. Un instant qui paraîtra anodin à bon nombre d'entre vous, mais qui me laisse pourtant personnellement un si doux souvenir...




Mais aussi...


"Todaiji 東大寺" (GC6CGRC) bien évidemment parce que le site est aussi splendide qu'intéressant (le temple bouddhique majestueux et les grandioses statues qu'il abrite), mais aussi, d'un point de vue géocaching, en raison du challenge à relever. La deuxième photo vous donne un aperçu du défi : un nombre hallucinant de moldus au mètre carré autour du PZ (lui-même visible sur la photo). J'ai eu la chance de rapidement cueillir la cache, ni vu ni connu, mais il a fallu me montrer très très très très très patient pour la remettre en place en toute "discrétion".






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