Top 5 de mes caches 1501 à 1600

Bien le bonjour chers camarades, ça faisait un bail, non ? L'année 2019 a débuté pour moi de manière chaotique, avec notamment une grosse réorganisation de ma vie professionnelle qui me laisse beaucoup moins de temps libre ..... et par conséquent peu de temps de géocaching ..... et par conséquent très très très peu de temps de (géo)blogging. La preuve par les chiffres : depuis le 1er janvier, seulement 6 sorties à dénombrer pour moins de 50 caches loguées en 2019 à l'heure actuelle. Ceci étant dit, tels des checkers aux justes coordonnées, les indicateurs semblent virer au vert : je sors petit à petit la tête de l'eau, les beaux jours font leur grand retour, et le lancement du Carnaval des Caches risque de venir titiller ma collectionnite. Mais surtout, surtout, j'ai super envie de me remettre à remplir les pages de ce blog, à commencer par ce 16ème Top 5 de mes découvertes.

5 - #016 Paysages axonais

GC code : GC64CZ0

# log : 1568

Suite (et pas du tout fin) du power trail de tenor02 que j'avais débuté l'année précédente. Une première sortie de 58 caches, une seconde de 40, et enfin cette troisième qui s'est conclue avec 70 nouvelles découvertes : autant dire que je suis encore trèèèèèèèèèèèès loin d'être venu à bout des 500 (et des poussières) boites posées à travers les terres axonaises !

Comme je l'ai déjà écrit précédemment, j'aurais pu me contenter de chevaucher mon monstre mécanique d'acier cracheur de feu (un C4 Picasso) et avaler cache après cache en drive-in. Non... Très peu pour moi... Ce mode de consommation me pousserait très certainement à l'indigestion. Je préfère prendre mon temps et savourer la balade. Toutefois, si mes deux premières visites avaient été faites en mode piéton/randonneur, j'ai voulu cette fois varier les plaisirs et ajouter un peu de piquant à la vie du piètre cycliste que je suis : en effet, pour cette troisième virée sur les routes de l'Aisne, le VTT avait été chargé sur la selle du monstre mécanique d'acier cracheur de feu (dans le coffre du C4 Picasso).

La photo ci-dessus montre pourquoi j'ai retenu la #16 du power trail : cette longue journée de géocaching avait débuté par une petite grimpette dans un arbre, ce qui, il faut bien l'avouer, changeait des dizaines d'autres caches du circuit nettement plus classiques. Attention : loin de moi l'idée de critiquer la façon de poser de tenor02 ou de n'importe quel autre propriétaire de power trail ! Je suis bien conscient que sur un tel circuit, il parait compliqué de n'avoir que des T5 et des bricolages inédits, et même s'il ne s'agit par exemple que de simples pet tubes ou canisters, je reste complètement admiratif du monstrueux travail de maintenance que la pose d'un power trail engendre. Non, si je devais pousser un coup de gueule, ce serait plutôt contre les pratiquants de power trail qui ne prennent même pas la peine de recacher les boites une fois loguées : certaines étaient visibles à plusieurs dizaines de mètres, comme si elles avaient simplement été jetées par la vitre de la voiture pour éviter de perdre 4 secondes. Ridicule... Honteux...

Bref... Comme je le disais, dans un contexte de power trail, cette #16 sortait de l'ordinaire. Et comme c'était la première de ce road trip cycliste, cela augurait d'une belle journée à travers la campagne de mon joli département, croisant ici et là de chouettes décors, des chemins pleins de charme ou encore sites et monuments éveillant la curiosité. Et c'est bien là l'essentiel...

4 - Le tour d'Homblières - Vers les 3333 d'HinaHo

GC code : GC68E7Z

# log : 1514

Il est bon d'avoir un HinaHo dans son secteur de géocaching. Le HinaHo est tout d'abord généreux : alors qu'il s'apprêtait à fêter ses 3333 découvertes, c'est pourtant lui qui nous offre un joli cadeau en posant une nouvelle cache dans son village. Ce qui me fait dire que le HinaHo est également surprenant : on pensait qu'il avait terminé Le tour d'Homblières (18 caches disséminées à travers une commune de 1400 habitants, le ratio est plutôt pas mauvais) mais il est parvenu à dégoter un dix-neuvième emplacement. De plus, on le savait bricoleur (je vous renvoie à moult Top 5 précédents qui vantent les talents manuels de ce cher HinaHo) mais il réussit cependant à étonner encore avec un camouflage maison épatant.

Aussi simple que génial, ce dispositif remplit son rôle à merveille, s'intégrant parfaitement et naturellement dans son environnement et ne laissant ainsi aucune chance à une découverte hasardeuse de la cache. On est vraiment dans la définition (ou l'illustration) de ce qu'est un camouflage : au premier coup d’œil, rien ne transparait, mais le subterfuge se révèle à l'observation minutieuse du géocacheur attentif.

Cas unique sur ce blog, je vous présente en détail une cache qui est pourtant toujours en activité. Posez tout de suite cette pierre que vous vous apprêtez à me jeter et ravalez les insultes de dégoût que vous alliez hurler : aucun spoil à l'horizon ! En effet, bien que cette cache soit toujours active à l'heure où je rédige sans talent ces quelques lignes, la piégeuse branche n'est plus. Elle a été remplacée par un autre système, et connaissant le loustic, et à en croire les logs suivant la maintenance, les géocacheurs passant par Homblières fêter la 3333ème découverte de HinaHo ont de quoi se faire plaisir. Une fois de plus.

3 - ROUVROY#3 Parc

GC code : GC6QF2Y

# log : 1503

Après Homblières, je vous emmène visiter Rouvroy, autre commune voisine de "ma" ville. Ce village fut longtemps une terre vierge de géocaches, jusqu'en août 2016 où chacha02 choisit d'y implanter 5 boites, une par kilomètre carré. Toutes présentent un intérêt particulier, que ce soit par le spot (comme une vieille cabine téléphonique, malheureusement retirée peu de temps après la pose de la cache), par le contenant, ou même par les deux à la fois (je me souviens très bien avoir passé un certain temps de recherche sur la redoutable #4 dont l'indice couplé au spot offre environ 12864 possibilités). Et puis il y a cette #3 qui sort du lot... Nombreux sont ceux à s'être cassé les dents sur cette tradi, pourtant notée D1 et T1,5. Les coordonnées finales sont bien les bonnes (pas de diabolique mystery à décoder) et il n'y a pourtant pas d'escalade avec cordage. La difficulté principale réside dans la découverte de quelque chose d'extrêmement bien caché, un élément dissimulé que pas mal de géocacheurs ne parviennent pas à trouver. Non, je ne parle pas de la boite, mais plutôt de ..... l'entrée du parc. Comme le disait Pierre Dac : "le chemin le plus court d'un point à un autre est la ligne droite, à condition que les deux points soient bien en face l'un de l'autre". Certes, il y a un portail situé à quelques petits mètres du PZ, très tentant, mais celui-ci est cadenassé en permanence. Alors que si l'on contourne le parc et que l'on se rend dans la rue diamétralement opposée, on finit par détecter la véritable entrée ..... qui amène à un bâtiment des agents municipaux ..... qui une fois dépassé nous amène à un ensemble d'installations sportives ..... qui une fois traversé nous fait arriver à un grand espace de verdure ..... dont le fin fond abrite la cache.

Au moment de la conclusion de l'aventure, les sentiments se succèdent. Tel Indiana Jones ayant vaincu les épreuves menant au Graal, je suis d'abord hyper fier d'avoir franchi les divers obstacles susmentionnés pour arriver au PZ. Je suis ensuite surpris, lorsque je regarde autour de moi, de n'apercevoir aucun spot particulier, aucun point remarquable. Mais finalement, la révélation s'offre à moi, et je comprends le choix judicieux de ce lieu discret lorsque je mets la main sur la cache. Et quelle cache !

A l'arrivée, c'est un tiercé gagnant, récompensé par 57% de PFs : le logbook insolite est hors norme, le contenant fait maison est aussi original que surprenant, et le spot lui-même, jouant le rôle de contenant du contenant, offre une cachette insoupçonnable, en dépit de la "particularité" de la géocache. Je ne vous révélerai que la couleur du logbook, mais pour en savoir plus et savourer la très chouette cache de chacha02, je ne peux que vous encourager à trouver cette tradi ..... et l'accès au parc où elle sommeille bien entendu.

2 - [EVT7N] PdI - Balade au Parc

GC code : GC5Q92A

# log : 1508

Yamathom, un géocacheur dont j'ai dû vous parler une ou deux fois sur ce blog, a conçu deux wherigos dans sa brillante carrière : toutes deux ont été posées à l'occasion du 7ème Event de l'Aisne, toutes deux permettent de découvrir la ville de Saint-Quentin à travers deux thématiques distinctes, et toutes deux figurent désormais parmi mes Top 5. Comme la première (consacrée à l'Art Déco), cette wherigo est intelligemment construite, mêlant visite interactive complète, anecdotes, humour et points d'intérêt, avec pour la seconde un supplément ludo-sportif très apprécié ! Je vous laisse découvrir mes péripéties sur cette super cache tristement archivée en reprenant mon log de l'époque (oui, je m'auto-cite maintenant...) :

"Et bien je crois que je viens de battre le record du monde de résolution d'une wherigo : 294 jours, soit 42 semaines, soit presque 10 mois ! Explications...

Dimanche 17 janvier 2016, je décide d'entamer cette wherigo prometteuse à l'occasion d'une sortie en famille au parc d'isle. En respectant bien les consignes de Yamathom (pas d'accent dans les réponses ^^), tout se passe pour le mieux, mis à part peut-être la sympathique épreuve sportive pour laquelle il a fallu s'y prendre à trois reprises (pas un problème d'entrainement, juste un chrono qui ne s'est pas déclenché la première fois et l'appli qui a planté lors de la deuxième tentative). De question en question, d'épreuve en épreuve, nous parvenons à atteindre la 7ème étape et à rencontrer l'archéologue. Seulement le souci avec les wherigos, c'est qu'on sait quand ça commence, mais pas quand ça finit. Ainsi nous dûmes (oui oui "nous dûmes") abandonner pour cette fois, faute de temps, mais bien décidés à poursuivre cette chouette balade découverte prochainement..."

"Plusieurs mois plus tard, il y a de cela quelques semaines (vous suivez ?), nous avons l'opportunité de poursuivre nos aventures dans le parc. Je relance la cartouche, à proximité de la zone où nous avions quitté la wherigo, prêts à en découdre avec la 8ème étape. Et là ..... rien ! Plus de sauvegarde, pas de reprise de notre parcours, aucun chargement de waypoint... Catastrophe ! Déçus (pourquoi, POURQUOIIIIII ???), découragés (on y avait passé du temps quand même), et surtout non préparés à recommencer, nous préférons renoncer pour aujourd'hui et nous contenter d'une "simple" balade dans le parc.

Aujourd'hui, c'est décidé, nous viendrons à bout de cette wherigo ! Conscients cette fois-ci de devoir recommencer (et refaire du sport ^^), nous nous sommes organisés et avons emporté avec nous les réponses aux 7 premières étapes (j'avais bien fait de prendre quelques photos et d'enregistrer certaines questions/réponses). Cela nous a permis de gagner un peu de temps, et surtout de pouvoir jouer à la wherigo jusqu'au bout ! En effet, en raison des travaux de réaménagement de la fermette, certaines informations ne sont plus disponibles, et l'étape de l'archéologue n'est même plus accessible. J'ai dû attendre qu'il y ait moins de promeneurs (pas évident un dimanche ensoleillé) pour escalader les grilles bloquant l'accès afin de pouvoir déclencher la fameuse 7ème étape : pas bieeeeeen. La suite de nos aventures est plus tranquille, mais toujours aussi intéressante, jusqu'à l'obtention des coordonnées finales. Je pars rapidement avec ma plus jeune fille en quête de la boite (le parc ferme ses portes dans une vingtaine de minutes), et nous finissons tous les deux par conclure cette très chouette wherigo en mettant la main sur la boite (qui, cerise sur le gâteau, contient quelques jouets) dans la pénombre des marais.

In : balle rebondissante

Out : petite voiture

Un énorme merci et de gigantesques félicitations à toi Yamathom ! Cette wherigo est juste parfaite : elle permet de découvrir quasiment tout le parc d'isle, dans ses moindres recoins, de manière instructive, ludique et même parfois humoristique (coups de cœur pour l'épreuve sportive et la "dédicace" au Chercheur Lensois ^^). J'encourage particulièrement les géocacheurs de passage dans notre ville à jouer à cette wherigo, véritable guide touristique de ce superbe parc d'isle. Bien évidemment 1 PF amplement mérité ;-)"

1 - [EVT6N] 086 - Balade dans le Soissonnais

GC code : GC586YC

# log : 1556

Terminons cet article comme nous l'avons entamé, avec un retour sur une grosse série déjà citée lors d'un Top 5 antérieur. Quatre mois après notre première escapade sur la centaine de boites posées dans le Soissonnais par -Yoda- (ou LEC02 au moment des faits), eRudy et moi reformions la joyeuse Team des Zincous pour nous attaquer à la seconde moitié du trail et l'achever ainsi en bonne et due forme.

Comme le n°1 de ce Top 5, une longue randonnée sur les chemins et sentiers de mon beau département reste une très agréable balade, que les bas-côtés soient semés de caches ou pas. Le froid et la grisaille du jour (neige, brume et -1°C en quittant la maison) ne nous ont pas empêché de prendre plaisir à sillonner la campagne axonaise, traversant bois et champs, croisant au passage différentes espèces animales, côtoyant vestiges et vieilles bâtisses.

Rien ne pouvait donc entacher cette super virée géocaching entre potes, pas même les 5 petits DNF du jour. Caches et kilomètres ont été enchaînés dans la bonne humeur, une grimpette dans un arbre par ci, une jolie boite travaillée par là. C'est surtout, encore une fois, et comme d'habitude, la compagnie de l'ami eRudy que je retiens, avec de nombreux et précieux moments de discussion, de rires, d'échanges ..... et de signatures de logbooks. Mais il y a tout de même une cache qui nous a marqués lors de cette chouette sortie...

Exactement comme pour la première moitié du circuit, la letterbox de cette portion sort du lot. Elle fut d'ailleurs mon coup de cœur du jour, et même probablement de la série entière. Arrivés au point zéro, nous mettons facilement la main sur une boite au contenu très intrigant :

Nous découvrons que la letterbox aurait pu être classée dans la catégorie "multi" car il ne s'agit ici que du point de départ de la mini expédition. Nous nous glissons alors dans la peau de chasseurs de trésor, des explorateurs ayant découvert les instructions cryptées menant au butin. Pour décoder l'obscur message trouvé et déchiffrer l'énigme, deux outils sont joints dans la boite : un miroir et une boussole. Le premier permet de lire le texte imprimé à l'envers, le second servira à nous diriger vers notre but : "faites 30 mètres à 379° puis 42 mètres à 223° puis 8 mètres à 124°". Génial !! Certes, les accessoires fournis ne sont pas indispensables (un smartphone suffirait à les remplacer tous les deux), mais cela rajoute de l'aventure à l'aventure ! J'ai trouvé ça excellent, j'adore !!

La Team des Zincous est alors partie en quête du trésor final, suivant les consignes à la lettre, jusqu'à arriver aux coordonnées (supposées) finales. Pas de doute, nous y sommes ! Un contenant aussi imposant que surprenant se laisse rapidement attraper :

L'ouverture du coffre est quelque peu décevante : il y a plus de saleté que de contenu, et précisément à l'opposé de la première letterbox, celle-ci contient un encreur mais pas de tampon. Mais très franchement, ce n'est vraiment pas là l'essentiel, et des sourires sont toujours dessinés sur nos visages. Robert Louis Stevenson écrivait (oui, je suis très citation aujourd'hui) à juste titre : "l'important, ce n'est pas la destination, c'est le voyage".

Mais aussi...

"[EVT7N] BRP14 Observatoire" (GC5NERH) pour les qualités habituelles et très appréciées des circuits posés par Yamathom : des caches originales et travaillées saupoudrées d'escalade dans les arbres. Tout cela partagé avec ma cadette à l'occasion d'un très très très chouette moment entre père et fille =)